Prix du gaz : votre facture va encore s'alourdir au mois de marsIstock
Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont augmenter de 5,7% en moyenne au 1er mars. Un nouveau coup au portefeuille alors que les prix du gaz appliqués par Engie avaient déjà augmenté de 3,5% le mois dernier.

Mauvaise nouvelle pour les Français qui utilisent le gaz. La Commission de régulation de l'énergie a annoncé ce vendredi 26 février que les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie  vont augmenter de 5,7% en moyenne au 1er mars. Une hausse due à l'effet cumul d'une hausse des cours causée par une vague de froid cet hiver en Asie et mle recours accru aux stocks européens en janvier, selon le régulateur. "Cette augmentation est de 1,5% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 3,4% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 5,9% pour les foyers qui se chauffent au gaz", a en effet expliqué la Commission de régulation de l'énergie (CRE) dans un communiqué relayé par Le Figaro.

Hausse des prix sur le marché et vague de froid en Asie

Le régulateur assure que cette hausse des prix est due à une augmentation des "prix sur les marchés", "soutenus cet hiver par une forte demande mondiale (...) en raison de la vague de froid sur le continent asiatique". "À ce facteur s'ajoute une forte sollicitation des stockages en Europe au mois de janvier ainsi que la poursuite de l'augmentation des prix du pétrole", précise la CRE. Il y a un mois tout juste, les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie avaient déjà subi une augmentation de 3,5% en moyenne, à compter du 1er février 2021.

Depuis la loi Energie et Climat adoptée en 2019, les tarifs réglementés disparaissent progressivement. Ils ont déjà été supprimés pour les consommateurs professionnels depuis le 1er décembre et ce sera le cas pour les particuliers en 2023. À compter du 1er juillet 2023, les clients qui n'auront pas changé de contrat se verront automatiquement passer sur une offre de marché d'Engie. En attendant ce délai, de nombreux opérateur sont débuté leur démarchage. "Tous les opérateurs sont dans les starting-blocks, ils veulent prendre leur part du gâteau", assure auprès de L'Express Frédérique Feriaud, la directrice générale des services du Médiateur national de l'énergie.