De nombreux séniors rencontrent des difficultés avec le numérique, ce qui compromet leur accès aux démarches administratives et aux aides sociales.
Une histoire qui aurait pu très mal finir. Alors que l’épidémie de coronavirus s’étend et touche de plus en plus de pays à travers le monde, un chercheur australien a décidé de consacrer ses journées à la recherche d’une solution, rapporte The Guardian. Dans son viseur : la propagation du Covid-19. Ainsi, en est-il arrivé à imaginer un collier capable d’avertir celui qui le porte dès lors que ses mains sont un peu trop proches de son visage et risquent donc, après avoir touché différentes surfaces potentiellement porteuses du virus, de le contaminer.
"Je pensais qu'en construisant un circuit avec ce composant capable de détecter les champs magnétiques, combiné à des aimants que l'on porterait autour du poignet, ce collier pourrait déclencher une alarme à chaque fois que la main est trop proche du visage", a-t-il expliqué au journal.
"Je les ai clipsés sur mes lobes d’oreilles puis je les ai clipsés sur une narine et ça a mal tourné"
Mais ne disposant d’"aucune expérience ni expertise dans la construction de circuits ou d’objets", le chercheur a vu son invention tourner au drame. Mais avant cela, elle a d’abord produit l’effet inverse de celui attendu : "J’ai accidentellement créé un collier qui sonne sans arrêt, à moins que l’on n’approche sa main de son visage", a regretté l’astrophysicien de 27 ans. Déçu, ce dernier a donc décidé de laisser tomber son projet. Et alors que l’ennui le gagnait, il s’est mis à jouer avec les aimants de son invention ratée.
"Je les ai clipsés sur mes lobes d’oreilles puis je les ai clipsés sur une narine et ça a mal tourné lorsque j’en ai clipsé deux autres dans mon autre narine", a confié le chercheur à nos confrères d’outre-Manche. En retirant les deux aimants placés sur l’extérieur de ses narines, les deux autres qui étaient à l’intérieur se sont collés… Et la "solution" qu’il a trouvée sur Internet n’a fait qu’aggraver la situation.
"Tous les aimants se sont retrouvés coincés dans mes narines"
"Après avoir lutté 20 minutes, j'ai cherché une solution sur Google et j'ai trouvé un article rédigé par un enfant de 11 ans qui avait eu le même problème. Il fallait mettre des aimants à l'extérieur pour compenser la traction créée par les deux autres. Mais en essayant de les retirer, ils se sont accrochés ensemble et tous les aimants se sont retrouvés coincés dans mes narines".
Le chercheur a donc dû se rendre aux urgences. Sur place, les médecins ont d’abord anesthésié son nez à l’aide d’un spray avant d’en retirer tous les aimants. "Les médecins ont trouvé cela assez drôle, a-t-il raconté. Ils ont dit que c’était ‘une blessure de confinement et d’ennui’". Et celui-ci de conclure en assurant qu’à l’avenir il trouverait d’autres activités pour s’occuper.