D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Elle avait l’air éreintée, en arrivant enfin à l’aéroport de Bamako. Sophie Pétronin, 75 ans, a finalement été libérée par les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui la détenaient en otage depuis quatre ans désormais. Dès son arrivée, l’ancienne humanitaire a accepté de parler à RFI, à qui elle a accordé un entretien. Pour la radio, elle revient sur ce qu’était la vie en captivité, en tant que dernière otage française au monde.
"J’ai transformé la détention, si on peut dire, en retraite spirituelle", explique-t-elle ainsi, quand nos confrères lui demandent si elle a trouvé le temps long. "Comme ça, ça se passe mieux. J’étais dans l’acceptation de ce qui m’arrivait, je n’ai pas résisté. Et puis voilà, je m’en suis sortie", poursuit-elle. Des propos rassurants, d’autant plus qu’elle assure ne souffrir d’aucun problème de santé.
"Ma santé va très bien. Je suis en pleine forme", détaille-t-elle aux micros de nos confrères. "Nous venons de faire un check-up rapide avec le médecin qui m’accompagnait et tout va bien."
Comment se passaient les journées de Sophie Pétronin ?
Elle s’attarde aussi sur ses journées, là encore se voulant très rassurante. Si désagréable ai pu être sa détention, les choses "se passaient bien". C’est un message de son fils qui lui a permi de s’en sortir, explique-t-elle. "Tiens bon. Accroche-toi", lui a-t-il demandé. "Je me suis accroché, j’ai tenu bon", déclare-t-elle aujourd’hui, dorénavant libre.