Nommé ministre de l’Intérieur il y a bientôt trois semaines, Bruno Retailleau continue de détailler sa feuille de route et remet à l’ordre du jour le sujet explosif de la réforme de l'aide médicale d'État.
Cette année, le père Noël s’appelle Emmanuel Macron. Les fêtes de fin d’année n’ont jamais été autant menacées qu’en 2020, car le coronavirus Covid-19 pourrait empêcher les familles de se rassembler pour le Réveillon et pour la Saint-Sylvestre. Le gouvernement se veut prudent à 30 jours de Noël, rappelant aux Français que les gestes barrières devront être appliqués en famille si les rassemblements privés sont finalement autorisés.
De nombreux médecins appellent pourtant à "annuler" Noël voire à décaler les célébrations pour pouvoir le faire dans les meilleures conditions possibles. Quelles seront les décisions du président ? Le chef de l’Etat a encore de nombreuses cartes en main pour les fêtes de fin d’année et il pourrait s’inspirer de ce qu’ont fait d’autres pays européens. Voici les différentes mesures qui pourraient s’appliquer à Noël et au jour de l’An.
Noël : le "noyau familial strict" pour les fêtes ?
L’Italie fut l’un des pays européens les plus durement touchés par la première vague de Covid-19. Un temps à l’abri de ce retour du virus, le pays a lui aussi connu une explosion des cas ces dernières semaines, poussant le gouvernement à prendre de nouvelles mesures. Parmi elles, certaines concernent directement les fêtes de Noël. Comme l’explique L’Express, nos voisins italiens n’ont pas plus de visibilité que nous sur les prochaines semaines mais leur ministre des Affaires étrangères a d’ores et déjà prévenu que Noël se ferait cette année entre les membres du "noyau familial resserré". Il pourrait donc s’agir des personnes qui vivent déjà ensemble et qui ne prendraient donc pas le risque de contaminer leurs aînés lors d’un grand rassemblement familial.
Cette mesure pourrait être envisagée en France, puisque le Premier ministre Jean Castex a affirmé qu’il ne serait "pas raisonnable" d’espérer pouvoir organiser "de grandes fêtes" à la fin du mois de décembre. Une autre solution est sur la table et elle nous vient directement d’Allemagne.
Noël : un nombre de personnes limité ?
Fêter Noël oui, mais pas n’importe comment. Cette solution est celle qui rythmera les fêtes de fin d’année de l’autre côté du Rhin, à en croire L’Express. Certains marchés de Noël sont déjà annulés en Allemagne, et les séjours au ski y sont fortement déconseillés. Le ministre de la Santé allemand a récemment tenu le même discours que nos dirigeants, expliquant que "faire la fête comme si de rien n’était, ça ne fonctionnera pas". Il "ne voit pas d’événement à plus de 10 ou 15 personnes cet hiver".
Comme en Italie, l’Allemagne prévoit donc de limiter le nombre de personnes autorisées à table, mais la France pourrait opter pour une jauge plus petite comme lors du couvre-feu, avec 6 personnes maximum pour les fêtes. Un dernier pays, cette fois-ci de l’autre côté de l’Atlantique, pourrait donner des idées à Emmanuel Macron…
Noël : un "contrat moral" entre les Français et le gouvernement ?
Un petit arrangement entre amis ? Alors que le président insiste depuis des mois sur la responsabilité des Français dans la lutte contre le coronavirus Covid-19, il pourrait suivre l’exemple du Québec (Canada) à l’approche des fêtes de Noël. De l’autre côté de l’Atlantique, le Premier ministre québécois a en effet demandé un "contrat moral" à ses administrés, rapporte L’Express. Ces derniers pourront se retrouver en famille à Noël pendant quatre jours mais ils devront limiter leurs contacts une semaine avant et une semaine après le Réveillon. Une sorte de confinement avant et après Noël donc, qui ne porte pas son nom.