Le nouvel avenir - loin des intrigues politique ? - que s’est choisi Edouard PhilippeAFP
Depuis le mois de juillet, Edouard Philippe a quitté les hautes sphères du pouvoir politique. Il a regagné Le Havre, qui l'a élu maire et nourrit désormais d'autres projets…
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Il avait remis sa démission en plein cœur de l'été. Tout s'est passé un vendredi, le 3 juillet 2020. La France, alors en proie à l'épidémie de coronavirus Covid-19, venait de se déconfiner. Edouard Philippe, lui, avait déjà dû essuyer un certain nombre de combats. Contre les "gilets jaunes", d'abord, puis contre les partenaires sociaux comme les grévistes qui militaient contre la réforme des retraites. Après ces durs affrontements, l'ancien résident de Matignon a décidé de s'accorder quelques vacances "bien méritées", commentait alors le magazine people Gala. Le mari d'Edith Chabre avait visiblement besoin de se ressourcer.

L'ancien Premier ministre a choisi de passer quelques jours en Italie, où il a été aperçu par par l'un des comédiens castés pour le feuilleton Plus Belle la Vie, diffusé par France 3. Un instant de repos, "pas trop loin de la France", précise le tabloïd non sans insister : après quoi il lui faudra retourner en Normandie et à ses dossiers… A moins, bien sûr, qu'il n'ai d'autres projets ?

Les autres projets d'Edouard Philippe

Le fait est que les nouvelles ambitions d'Edouard Philippe pourraient aussi l'emmener ailleurs. C'est en tout cas ce qu'explique Le Monde, sur la base des informations diffusées par le quotidien Les Echos.

L'ancien Premier ministre souhaiterait en effet rejoindre le groupe informatique Atos, en la qualité d'administrateur indépendant. "Le conseil d'administration d'Atos SE, qui s'est réuni le 14 septembre 2020, proposera la candidature de M. Edouard Philippe, maire du Havre et ancien Premier ministre, en qualité d'administrateur, lors de l'assemblée générale qui se tiendra le 27 octobre prochain", a d'ailleurs fait savoir l'entreprise dans un communiqué.

La haute autorité pour la transparence de la vie publique peut-elle faire obstacle ?

A l'évidence, l'ancien chef du gouvernement partage ces ambitions certes moins politiques que les précédentes. "C'est pour moi une manière de travailler à nouveau pour l'industrie française et pour un champion européen. Atos a des compétences-clés pour notre pays, au coeur des enjeux digitaux et d'indépendance technologique. Je suis très heureux de pouvoir apporter à l'entreprise et à son conseil d'administration mon expérience", a-t-il sobrement fait savoir.

Du reste, Edouard Philippe ne pourra espérer rejoindre Atos que si la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) le tolère. Saisie, elle a rendu un avis favorable. Ce dernier devrait être rendu officiel dans les jours qui viennent, de sorte à ce qu'Edouard Philippe puisse accéder à ses nouvelles fonctions.

Edouard Philippe n'est pas le seul Premier ministre à partir dans le privé

En partant pour le privé, l'ancien Premier ministre ne fait pas figure d'exception. Nombreux sont celles et ceux qui, avant lui, on suivi un parcours relativement similaire. C'est, par exemple, le cas de François Fillon, résume Le Figaro.

Ce dernier s'est "rapidement reconverti dans la finance", non sans laisser derrière lui quelques quarante ans de carrière politique. Il a notamment rejoint Tikehau Capital, une société de gestion d'actifs et d'investissements.