Emplois fictifs au RN, La voiture ennemie public n°1... Quoi de neuf ce 30 septembre ?
Marine Le Pen et 27 cadres du Rassemblement National sont jugés à partir de ce 30 septembre pour détournement de fonds publics au détriment du Parlement européen. Après huit ans d'enquête, le procès porte sur environ 6,8 millions d'euros de fonds européens détournés entre 2004 et 2016, accusant les dirigeants du parti d'avoir utilisé ces fonds, destinés aux assistants parlementaires, à des fins personnelles.
Le périphérique parisien ralentit : Anne Hidalgo frappe fort contre les SUV
Le 1ᵉʳ octobre marquera une nouvelle étape dans la politique "anti-voiture" menée par Anne Hidalgo, la vitesse sur le périphérique parisien sera réduite à 50 km/h sur certains tronçons. De plus, les SUV devront désormais payer trois fois plus cher pour stationner dans la capitale, un choix visant à réduire l'empreinte automobile dans une ville déjà en pleine mutation écologique.
Rentrée sous pression : 3 185 postes non pourvus
La pénurie d'enseignants devient de plus en plus préoccupante en France avec 3 185 postes non pourvus à la rentrée 2024. Face à cette situation critique, les parents d'élèves dénoncent les nombreuses heures de cours perdues. Ils craignent une rupture d'égalité entre les élèves, exacerbée par le manque de remplaçants.
Israël intensifie ses frappes au Liban
Sur la scène internationale, Israël intensifie ses frappes contre le Hezbollah au Liban après la mort de son chef, Hassan Nasrallah le 27 septembre. L'armée israélienne a mené ses premières frappes sur le cœur de Beyrouth, augmentant encore les tensions dans une région déjà en proie aux hostilités, avec plus de 120 frappes supplémentaires ces derniers jours.
Libération
En mars 2015, la justice française reçoit un signalement anonyme du Parlement européen concernant les assistants parlementaires du Front National. Ceux-ci, censés travailler pour les eurodéputés, occupaient également des fonctions au sein du parti, en violation des règles. Une enquête judiciaire, ouverte en décembre 2016, a révélé un système permettant au parti de financer ses embauches avec des fonds destinés aux assistants européens, entraînant des accusations de détournement de fonds, escroquerie et abus de confiance.
Accusée de détournement de fonds publics entre 2004 et 2016, la cheffe du RN risque jusqu’à 10 ans de prison, une amende d’un million d’euros et une peine d’inéligibilité de 10 ans, ce qui pourrait entraver ses ambitions présidentielles pour 2027.
Courrier picard
Parmi les prévenus, on retrouve 27 personnes, dont 11 eurodéputés, 12 assistants parlementaires et quatre collaborateurs du RN. Parmi eux, d'anciens cadres du parti comme le garde du corps historique de Jean-Marie Le Pen, Thierry Légier, sa secrétaire, la cheffe de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset, et le graphiste du parti. Tous sont accusés de détournement de fonds publics et risquent jusqu'à 10 ans de prison.
Pour l'accusation, ces "assistants", incapables de décrire leurs tâches, n'en avaient que le titre. Certains n'avaient jamais rencontré leur employeur officiel ou mis les pieds au Parlement, travaillant uniquement pour le parti, ce qui est interdit par la réglementation européenne.
La Croix
Marine Le Pen conteste toute accusation d'emploi fictif, affirmant que "les assistants d'un élu ne sont pas des salariés du Parlement européen, mais des assistants d'élus d'un parti politique". Selon elle, "ils ont évidemment vocation, pour un certain nombre d'entre eux, à faire de la politique", comme elle l'a déclaré au Parisien le 19 septembre. Cependant, le statut des députés européens, en vigueur depuis le 14 juillet 2009, précise que le Parlement ne prend en charge que "les frais correspondant à l'activité nécessaire et directement liée à l'exercice du mandat parlementaire des députés".
L'enquête, avec le Parlement européen comme partie civile, rappelle qu'un assistant parlementaire peut exercer des activités militantes, mais celles-ci ne doivent pas entraver ses fonctions officielles. Le procès, qui se terminera le 27 novembre, devra déterminer quelle part du travail des assistants était réellement consacrée au Parlement européen et laquelle au service du RN.
Le Parisien
À partir du 1ᵉʳ octobre, la vitesse sur le boulevard périphérique parisien sera réduite à 50 km/h, 10 ans après être passée de 80 à 70 km/h. Les travaux de signalisation commenceront entre les portes des Lilas et d’Orléans, avec un déploiement progressif jusqu’au 10 octobre. Cette réduction, portée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, s’inscrit dans sa politique de "réduction de la place de la voiture", visant à diminuer les nuisances sonores et à améliorer la qualité de l’air autour du périphérique.
Toutefois, la mesure suscite des critiques. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, la juge "socialement injuste et écologiquement inefficace", soulignant son impact sur les habitants de banlieue. Le ministre des Transports, François Durovray, a exprimé des réserves similaires, rappelant que le périphérique ne concerne pas uniquement les Parisiens, mais toute la région Île-de-France et au-delà.
La Dépêche
La pénurie de professeurs en France atteint un niveau alarmant, avec 3 185 postes non pourvus à la rentrée 2024. Les raisons sont bien connues : faible attractivité du métier, mauvaises conditions de travail et rémunération insuffisante. Christine, une mère d’élève interrogée par La Dépêche, explique qu’elle passe ses soirées à interpeller les administrations pour exiger des solutions, espérant que l'Éducation nationale parvienne à résoudre cette crise qui ne cesse de s'aggraver.
La Voix du Nord
Le Hamas a annoncé la mort de Fatah Charif Abou al-Amine, son chef au Liban, dans une frappe aérienne israélienne qui a ciblé son domicile dans le camp d'Al-Bass, au sud du Liban. Cette attaque s'inscrit dans le cadre des raids menés par Israël contre le Hezbollah. L'agence libanaise ANI a confirmé une frappe près de la ville de Tyr. Par ailleurs, l'armée israélienne a également frappé Beyrouth, tuant trois membres d’un groupe armé, marquant la première attaque au cœur de la capitale depuis le début des hostilités avec le Hezbollah.
Ouest-France
Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, est arrivé à Beyrouth dimanche soir, devenant le premier diplomate occidental à se rendre sur place depuis l'intensification des frappes israéliennes. Selon le ministère libanais de la Santé, 105 personnes ont été tuées dimanche, et 14 secouristes figurent parmi les victimes des dernières 48 heures. Un second ressortissant français a également été tué dans les bombardements.
En deux semaines, plus de 1 000 personnes ont été tuées et près d’un million de Libanais ont été déplacés à cause de l'escalade des violences, marquant l'un des plus grands déplacements de population dans l'histoire du pays, selon le Premier ministre libanais, Najib Mikati.