Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
La politique est aussi un milieu d’apparences, encore plus lorsqu’on est président de la République. Les prédécesseurs d’Emmanuel Macron l’avaient bien compris, particulièrement François Hollande. Lors de son quinquennat, le "président normal" avait été épinglé par Le Canard enchaîné pour le prix de son coiffeur personnel… Le professionnel qui était à son service à l’Elysée coûtait à l'État la somme de 10 000 euros par mois, soit plus de 120 000 euros par an ! Les médias s’étonnaient alors que le coiffeur du président ait le même salaire qu’un des ministres du gouvernement...
Un coiffeur-maquilleur pour deux
A l’époque, François Hollande ne comprenait pas le pataquès autour de cette dépense, rappelant que, avant lui, "pour ce qui concerne les frais de coiffure, il y avait des prestations extérieures" et qu'il préférait "qu’elles soient assurées ici". "J’ai fait diminuer le budget de l’Elysée, qui était de 109 millions d’euros en 2012, à 100 millions. J’ai supprimé 10% des effectifs de l’Elysée, mon salaire a baissé de 30% et on viendrait me chercher ?", s’agaçait alors l’ancien président. A son arrivée à l’Elysée en 2017, Emmanuel Macron a bien compris que de telles dépenses pour des frais de coiffure ne passeraient pas. Il a donc rompu avec la tradition en prenant un seul coiffeur-maquilleur à son service mais aussi à celui de son épouse.
Un geste qui a fait baisser la facture de l’Elysée, selon le rapport annuel sur les finances du palais, remis par la cour des comptes la semaine dernière. Selon cette dernière, en 2019, Emmanuel et Brigitte Macron ont déboursé au maximum 5 200 euros par mois pour leurs frais de coiffure et de maquillage, soit deux fois moins que François Hollande. À l’année, cela représente tout de même la somme de 62 400 euros. Dans son rapport, la cour des comptes précise bien qu’une convention a été passée en 2017 "avec une même personne" et qu’elle a été reconduite en 2019. Comme l’expliquait RMC en 2019, lorsque vous payez 100 euros d’impôts, il y a un centime qui part pour le budget de l’Elysée.