© AFP / Illustration
Une fausse alerte terroriste a mobilisé mercredi matin une cinquantaine de policiers dans le centre-ville de Nîmes. Les passants se sont affolés en voyant déambuler une personne armée. Mais que s'est-il vraiment passé ? 

Malgré les mois qui passent, la hantise de l'attentat est toujours aussi présente dans les esprits. La preuve à Nîmes, mercredi matin, lorsque vers 11 heures, trois passants ont appelé la police pour signaler la présence d'une femme armée en centre-ville.

Certains la disaient voilée, rapporte France Bleu, d'autres assuraient qu'elle avait tiré. Immédiatement, les policiers ont déployé assez d'agents (plus de cinquante) pour surveiller chaque recoin du centre-ville, notamment les écoles et les bâtiments religieux. Un officier a été désigné parmi les pompiers pour coordonner les éventuelles interventions des secours.

À lire aussi –Métro, Champs-Élysées, Disneyland... Des attentats simultanés étaient prévus pour le 1er décembre

Pour avoir été acheter ses cigarettes...

Les autorités ont fouillé un bus où la femme était censée se trouver, sans succès. En observant les enregistrements des caméras de surveillance de la ville, elles ont cependant pu retracer le parcours de la suspecte.

Ils ont perdu sa trace lorsqu'elle est entrée dans un véhicule appartenant à... l'armée. En effet, l'intéressée était une militaire en plein exercice à l'extérieur de la ville, venue acheter des cigarettes.