Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
En pèlerinage de samedi à lundi en Terre sainte, le pape François devait se consacrer à l’unité des chrétiens et au dialogue inter-religieux. Pourtant ses gestes politiques et diplomatiques ne sont pas passés inaperçus.
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Le voyage devait être "strictement religieux" avait indiqué le successeur de Benoit XVI. Or, les trois jours de visite du pape François en Israël ont été forts en symboles politiques et diplomatiques. Le nouveau souverain pontife a notamment appelé de ses vœux la coexistence de deux Etats, l’un Palestinien, l’autre Israélien. Il s’est en outre recueilli devant le mur de séparation érigé depuis 2000 par Israël.
Une visite sous tension
Sous le nom "Opération soutane blanche", les dispositifs de sécurité déployés par Israël ont été très importants. Bien que le pape jouisse d’une certaine popularité parmi les juifs et les musulmans, les services de sécurité de l’Etat Hébreu ont pris de nombreuses mesures afin d’éviter tout dérapages.
Cela n’a pas empêché, dans la nuit de samedi à dimanche, 150 activistes d’extrême droite de manifester contre la venue de François sur le mont Sion à Jérusalem. 26 d’entre-eux ont été interpellés par la police après avoir jeté des pierres et des bouteilles.
"fin à une situation toujours plus inacceptable"
Le pape a appelé ce dimanche à mettre "fin à une situation toujours plus inacceptable" dans le conflit israélo-palestinien. Il a notamment demandé à ce que soit reconnu un droit pour un Etat d’Israël et un Etat de Palestine de vivre en paix et en sécurité.
Le pape a en outre envoyé un message politique en arrivant directement à Bethléem (Cisjordanie) en hélicoptère, sans passer par Israël. Par cela, il rappelle son soutien à la reconnaissance d’un Etat palestinien.
L'arrêt imprévu sur le mur de séparation
Réticent au protocole, le chef de l'Eglise catholique a fait arrêter la papamobile le long du mur de séparation édifiée par Israël en Cisjordanie. Le Saint-Père s’est alors recueilli devant la barrière de béton. Sur le haut mur de béton était inscrit en anglais à son attention : "Pape, nous avons besoin de quelqu'un pour parler de justice". François a accompli ce geste peu après sa rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas qui avait évoqué devant lui un "mur hideux que construit Israël par la force brutale sur notre terre".
Les présidents palestinien et Israélien invités au Vatican
Le pape François à invité les présidents israélien et palestinien à venir prier à ses côtés, au Vatican, pour invoquer "le don de la paix". "J'offre ma maison, au Vatican, pour accueillir cette rencontre de prière. Tous nous désirons la paix". a-t-il déclaré.Mahmoud Abbas a d’ores et déjà accepté l’invitation, a affirmé Saëb Erakat, le négociateur palestinien. Pour sa part, Shimon Peres a "salué l'invitation du pape François" sans pour autant confirmer sa présence.
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