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Poursuivi pour "violences sur conjoint" et "menaces ou actes d'intimidation" sur sa compagne, le maire UMP du Raincy Eric Raoult a été relaxé des faits qui lui étaient reprochés.

© AFPLa relaxe. Après délibération, c'est le jugement qu'a rendu le tribunal correctionnel de Bobigny, jeudi 21 février, à l'encontre d'Eric Raoult. Le tribunal a décidé de ne pas suivre les réquisitions du parquet qui avait demandé une peine de trois mois de prison avec sursis "à valeur d'avertissement". Le procureur avait, lui, évoqué des "éléments probants" de la culpabilité du maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis).

"Oui, il y a eu des insultes. Mais je ne l'ai pas frappée" a répété à la barre l'électron libre de l'UMP. Invoquant des disputes et la tenue vestimentaire trop osée de sa compagne pour justifier ses propos, Eric Raoult a osé la plaisanterie : "même si je suis taillé comme une brute, je ne suis pas une brute", a-t-il plaisanté à la sortie du tribunal, sourire aux lèvres.

Une version que n'a pas vraiment contredite son épouse, qui a minimisé les accusations qu'elle avait portée durant l'enquête à la surprise du procureur. Celui-ci a mis son changement d'attitude sur le compte de la "culpabilité" d'une Corine Raoult inquiète pour la dégradation de l'état de santé de son ex-mari. Celui-ci avait en effet été hospitalisé pour plusieurs accidents vasculaires cérébraux (AVC) en 2012. Il est désormais innocent aux yeux de la loi.