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La consigne enfin de retour ? Populaire dans les années 1970, elle a été abandonnée dans les années 1990 au profit du plastique à usage unique.
Un usage désormais très controversé pour son impact sur l'environnement et sur la santé des consommateurs, pointe un article de RMC. Pour rappel, la loi AGEC de 2020, ou loi anti-gaspillage, entend répondre. Parmi les solutions proposées par la législation, il y a le réemploi des emballages, avec un objectif fixé à 6% pour 2024 et 10% pour 2027. Or, Selon l'association écologiste, 10 millions de contenants seront réemployés en 2024 sur les 90 milliards d'emballages que l'on utilise chaque année... Bien loin, donc, de l'objectif non contraignant de 6%.
Moderniser le système pour le rendre attractif
Pour combattre le fléau du plastique et atteindre ces objectifs, de jeunes entreprises, aux côtés de grandes enseignes de la distribution, lancent des initiatives pour réintroduire la consigne en verre dans notre quotidien. Certaines le proposent déjà.
Malgré les apparences, revenir au système des consignes n'est pas des plus simple. Et paradoxalement, pour relancer le dispositif, les entreprises doivent le moderniser et le rendre attractif aux yeux de consommateurs, dont les habitudes ont bien changé depuis les années 1970, explique l'article de nos confrères de RMC.
Autre obstacle majeur :" le prix. " Le verre coûte beaucoup plus cher que le plastique.
Entre 10 à 40 centimes en bons d'achat
Pousser le consommateur à changer ses habitudes, passe par l'incitation, soit quelques dizaines de centimes qu'ils récupèrent à chaque bouteille rapportée : entre 10 et 40 centimes, selon la taille du contenant et selon les entreprises qui le proposent. Souvent, cet argent est distribué sous forme de bons d'achat, rappelle un article de 20 min . Un moyen de fidéliser et consommer ensuite.
Côté grande distribution, les enseignes s'y mettent timidement. Ainsi, vous pouvez trouver des entreprises qui utilisent le système de consignes de verre ou des points de collecte en Ile-de-France avec La Tournée et 14 hypermarchés U et Leclerc, par exemple.
Un chiffre encore faible aux yeux de nombreuses start-up qui cherchent à passer à la vitesse supérieure sur l'ensemble de l'hexagone . Voici, ci-après, une liste non exhaustive des entreprises qui œuvrent pour son retour en France :