De nombreux séniors rencontrent des difficultés avec le numérique, ce qui compromet leur accès aux démarches administratives et aux aides sociales.
Remettre d’urgence en état les plages de cinq communes du Cap Corse (Meria, Brandu, Cagnanu, Luri et Macinaggiu), c'est l'objectif des élus et des habitants pour avoir un mois d'août prospère.
Les algues appelées posidonies ont afflué sur la zone après la tempête du 15 juillet 2019. En plus d’envahir les côtes, ces êtres vivants ne sentent pas bon du tout. "Des effets dévastateurs sur les plages, notamment des ravinements et un afflux important de posidonies qui, par endroits, empêchent carrément d’accéder à la plage", explique Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de l'île sur Corse Net Infos.
À noter qu’en début de saison, la mairie de Rogliano avait déboursé 20 000 euros pour débarrasser le littoral de ces plantes marines. En effet, le phénomène s'amplifierait chaque année. Comme le rapporte France Bleu, une réunion de crise a été organisée mardi 30 juillet 2019 au siège de la communauté de communes du Cap-Corse.
Les plages du Cap Corse sentent mauvais : bilan de la réunion
Durant près de trois heures, les commerçants et les élus ont évoqué leurs inquiétudes, précise Corse Net Infos. Des mesures exceptionnelles à effet immédiat ont donc été prises par Gilles Simeoni et le préfet de Haute-Corse, avec les présidents des agences et offices concernés : les services de l’État, l’agence du tourisme, l’ADEC, l’office de l’environnement, le Parc marin, ainsi que les associations de défense de l’environnement comme U. Levante.
Le président du conseil exécutif de Corse déclare à Corse Net Infos : "Nous devons, aussi, réfléchir sur le moyen et long terme à intégrer les évolutions climatiques pour avoir une gestion stratégique durable des banquettes de posidonies qui soit, à la fois, efficace en matière d’accès aux plages et respectueuse des écosystèmes".
Par ailleurs, il a mis un accent particulier sur la protection des algues lors du bilan de la réunion. En effet, les posidonies font partie d’un ensemble environnemental et écologique qu’il veut préserver et valoriser à tout prix.
L’objectif est à présent de sauver l’activité touristique du mois d’août et de septembre. Cinq communes sont en priorité absolue. Des moyens humains et financiers interviendront rapidement pour remettre en état les plages. Un diagnostic technique et scientifique sera aussi réalisé afin d’agir dans le respect de l’écosystème. "Les déplacements de posidonies ne seront absolument pas destructifs", conclut Gilles Simeoni.