Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Alors que le budget 2025 n'est toujours pas voté, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a confirmé ce jeudi 3 octobre une hausse de l'impôt sur le revenu pour les plus fortunés dès l’année prochaine. “Il n’y aura pas de désindexation du barème de l’impôt sur le revenu, ce qui touche tous les contribuables”, a-t-il déclaré sur France 2.
Une hausse qui concerne 65.000 foyers fiscaux à savoir les ménages sans enfant, avec un revenu fiscal supérieur à 500.000 euros, “soit 0,3% des plus fortunés”, a précisé Laurent Saint-Martin.
Les barèmes de l'impôt sur le revenu seront donc indexés sur l'inflation généralisée hors tabac. Les différents seuils du barème seront ainsi augmentés de :
- 0% entre 0 et 11.509 euros de tranche de revenu imposable par part fiscale
- 11% entre 11.509 et 29.345 euros
- 30% entre 29.345 et 83.905 euros
- 41% entre 83.905 et 180.471 euros
- 45% au-dessus de 180 471 euros
La hausse des prix moyenne hors tabac devrait atteindre 1,9 % sur l’année en cours
L’objectif de cet indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation est d’écarter “une hausse mécanique de la pression fiscale des ménages dans le cas de revenus qui augmentent”, expliquait l’Institut des politiques publiques (IPP) en 2023 sur son blog.
Pour les contribuables dont les revenus n’ont pas évolué, une baisse du montant de leur impôt est donc à prévoir. En effet, un célibataire dont le revenu net imposable est de 35.000 euros en 2024 paiera 3.568,65 euros d’impôt en 2025 alors qu’il aurait payé 3.786,23 euros d'impôt si le barème avait été gelé.
Toutes les modalités seront précisées dans le cadre du projet de loi de finance, qui devrait être présenté le 10 octobre prochain en conseil des ministres.