Hôpitaux : voici les pires de France selon la Haute Autorité de santé
La Haute Autorité de santé a récemment publié les résultats annuels de ses indicateurs de qualité et de sécurité des soins recueillis en 2023. Si 85 % des établissements de santé visités sont certifiés, 2 % ne le sont pas. Ce pourcentage n’a jamais été aussi élevé. Le point.

Comment savoir si mon hôpital est un bon établissement ?  Ces derniers mois, plusieurs décès aux urgences ont alerté sur la situation du système de santé et en particulier des hôpitaux. Depuis vingt ans, la Haute Autorité de santé évalue le niveau de qualité et de sécurité des soins dans tous les établissements de santé de France, publics ou privés. Ses derniers chiffres viennent d'être publiés.

2 % ne sont pas certifiés, soit 33 établissements

Ils sont b asés sur différents indicateurs de qualité et de sécurité (coordination des soins, prévention des risques, prise en charge de la douleur…). Plus récemment, l’organisme a également intégré à ses conclusions le résultat de l’enquête nationale «e-Satis», menée directement auprès des personnes hospitalisées, afin de mieux prendre en compte le regard du patient, pointe un article de Capital.

Désormais rien de plus facile pour s'informer et vérifier ces chiffres, il suffit de se rendre sur la  plateforme QualiScope, qui permet à chacun de s’informer facilement sur le niveau de qualité et de sécurité des soins. L’outil est autant destiné aux patients qu’aux professionnels de santé désireux de bien les orienter ou d’évaluer leur travail.

Globalement, l a satisfaction des patients (1,2 million d’entre eux ont été interrogés) est en progression, notamment sur la relation avec les professionnels de santé et la prise en charge de la douleur. Toutefois certains indicateurs, plus faibles, sont à perfectionner. C’est notamment le cas pour la qualité de la coordination entre l’hôpital et la médecine de ville. " Il y a eu une prise de conscience ces dernières années, mais les résultats restent vraiment insuffisants ", précise la docteure Laetitia May-Michelangeli, cheffe du service évaluation et outils pour la qualité et la sécurité des soins à la HAS, pour le journal La Croix.

L’autorité publique indépendante a également fait un point sur les résultats de la certification des établissements de santé, réalisée tous les quatre ans. Près de la moitié d’entre eux, publics et privés, a reçu le compte rendu de leur évaluation, soit 1 250 établissements.

La qualité des soins est confirmée pour 85 % d’entre eux, 22 % obtiennent même la mention « haute qualité des soins » notamment les trois quarts des centres de lutte contre le cancer. Néanmoins, 13 % des établissements de santé sont certifiés sous conditions (et doivent donc faire preuve d’une amélioration rapide avant une nouvelle visite).

Et 2 % ne sont pas certifiés, soit 33 établissements, ce qui signifie que la qualité des soins y est insuffisante. « Ce nombre est bas, mais il n’a jamais été aussi haut », commente le président de la HAS, Lionel Collet, pour le journal La Croix. Surtout, au-delà des résultats globaux, la HAS observe de très importantes disparités régionales.

Vidéo du jour

Voici, ci-après, dans notre diaporama, les 33 établissements français dont la qualité des soins reste insuffisante :

Essonne

1/20
Essonne

Unité d'autodialyse Georges Laure (Draveil)

Loiret

2/20
Loiret

Clinique de Montargis (Montargis)

Mayenne

3/20
Mayenne

Hôpital local (Évron)

Finistère

4/20
Finistère

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