Démission de Thierry Breton, prix de l'essence en baisse... Quoi de neuf ce mardi 17 septembre ?

Thierry Breton a proclamé sur X ce lundi sa démission avec effet immédiat de la Commission européenne. En ce moment même, l'UE nomme pour chaque pays un commissaire. Généralement, plusieurs candidats sont proposés par nationalité, mais pour la France, seul le nom de Thierry Breton a été évoqué. Ce dernier parle d'une "gouvernance douteuse de la présidence européenne d'Ursula von der Leyen qui aurait demandé à la France de retirer sa candidature "pour des raisons personnelles non discutées avec Thierry Breton".

Une mauvaise entente entre les deux principaux concernés qui ne date pas d'hier, confirme Libération : "Ursula Von der Leyen deteste cette fort tête qui n'a pas hésité à lui mettre des bâtons dans les roues et à la critiquer publiquement pour son mode de gouvernance autoritaire. 

Même sujet en une ce mardi par le journal L'Opinion, avec une caricature représentant Ursula von der Leyen en train de battre Thierry Breton à un jeu de force. Immédiatement après l'annonce de démission de la part de Thierry Breton (qui accuse également Emmanuel Macron "de l'avoir lâché"), le gouvernement français a proposé un nouveau remplaçant candidat : Stéphane Séjourné, actuellement ministre démissionnaire des Affaires étrangères. 

Avant d'aborder le reste de l'actualité ci-dessous, une dernière une de La Tribune qui est revenue sur le travail de Thierry Breton à la Commission européenne, qui s'est en partie tourné envers la lutte contre les géants du numérique (ce qui n'a au passage, pas plus à tout le monde). Ce dernier aurait permis la mise en place de "textes de régulation " dans le domaine, en tant que régulateur, ce qui lui a valu le surnom de M Numérique de l'Europe. 

Autre sujet très épineux depuis plusieurs mois. Les accusations d'agressions sexuelles concernant l'abbé Pierre qui ne cessent de se multiplier. La Voix du Nord s'est rendue à Roubaix, aux Archives nationales du monde du travail, où se trouvent les archives personnelles de l'Abbé Pierre. Si des milliers de documents sont consultables sans autorisation, d'autres ne sortiront des mémoires qu'avec l'aval d'Emmaüs" est-il indiqué. Et cela dans une optique de "préserver la vie privée des gens". Y a-t-il des documents compromettants ? Pour l'instant, difficile de le savoir, mais l'affaire continue.   

Bonne nouvelle pour les automobilistes. Le prix des carburants poursuit sa baisse. En Charente, le prix du gazole "frôle les 1,50 euro" le litre. La raison ? Un repli important des cours du baril de pétrole en seulement quelques semaines. Certains conducteurs évoquent une baisse de "20 euros sur le plein", de quoi faire du bien au porte-monnaie. Les supermarchés, quant à eux, profitent de cette baisse pour en faire profiter à leurs clients : "on répercute la baisse pour nos clients". 

Le journal partage en Une la pratique illégale liée à la vente de cigarettes à l'unité. De nombreux commerces vous en proposent : épiceries ou encore barbiers. C'est bel et bien interdit. Comme le rappelle Le Parisien, la vente de cigarettes est autorisée uniquement chez les buralistes ou certains bars et restaurants. Interrogé, un épicier confirme parvenir à empocher grâce à la vente de cigarettes à l'unité 4 500 euros par an. Pourquoi acheter les cigarettes à l'unité alors qu'elles peuvent atteindre 1 euro ? Certains consommateurs veulent fumer en évitant d'en consommer trop. Ils viennent ainsi en acheter quelques-unes chaque jour. 

La crise migratoire continue. Récemment, 8 personnes sont mortes dans un bateau qui s'est échoué dans le Pas-de-Calais. En novembre 2021, ce sont 27 migrants qui ont été retrouvés morts dans la Manche. Le phénomène s'accentue et pose de vrais enjeux sur les droits de l'homme et l'assistance de personnes en danger.  

Les passeurs, quant à eux, tassent le plus de migrants possibles pour augmenter leur bénéfice : "un bateau qui passe peut rapporter jusqu'à 200 000 euros" est-il précisé. La justice tente de traquer les passeurs et les dossiers, complexes, s'accumulent. Le sujet est majeur : entre janvier 2014 et septembre 2018, ce sont 28 555 migrants qui sont morts ou qui ont disparu en Méditerranée, rapporte Amnesty International France.