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Démarchage téléphonique : les horaires auxquels il est encore autoriséIllustrationIstock
En 2025, de nouveaux numéros ont été mis en place pour piéger les particuliers. Pour vous prémunir de ces appels, voici à quelle heure le démarchage téléphonique est encore autorisé.

Un fléau pour beaucoup. Alors que le démarchage téléphonique n’en finit pas d’envahir notre quotidien, de nouveaux indicatifs sont apparus parmi les appels indésirables depuis le début de l’année 2025. En France métropolitaine, soyez particulièrement vigilants si des numéros débutant par 0162, 0163, 0270, 0271 ou 0949  cherchent à vous joindre. Ces préfixes sont fréquemment utilisés par les démarcheurs pour contacter des milliers de particuliers chaque jour. 

En cas de doute sur un numéro que vous ne connaissez pas, vérifiez plutôt en ligne ou via une application de blocage de spam si le numéro a été signalé. Vous pourrez ensuite le bloquer directement sur votre téléphone. Vous pouvez également vous inscrire sur la liste d’opposition Bloctel “pour ne plus recevoir d'appels téléphoniques commerciaux non sollicités”, précise le site Service-Public. 

Interdit les week-ends et les jours fériés

De même, le démarchage téléphonique est encadré par un décret datant du 13 octobre 2022, relatif à l'encadrement des jours, horaires et fréquence des appels téléphoniques à des fins de prospection commerciale non-sollicitée. 

“Le démarchage téléphonique des consommateurs est autorisé du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures. Il est, en revanche, interdit le samedi, le dimanche et les jours fériés”, précise le site Legifrance.gouv. Malheureusement, cet encadrement s’applique également aux personnes inscrites sur Bloctel mais sollicitées dans le cadre d’un contrat en cours. 

Autre règle : un consommateur ne peut être contacté par téléphone à des fins de prospection commerciale plus de quatre fois par mois par le même professionnel ou par toute personne agissant en son nom, comme le précise le site gouvernemental. 

En cas de violation de ces règles, le professionnel risque jusqu’à 75 000 euros d’amende. 

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