Confinement : les 4 pires arnaques recensées AFP
Les mesures de confinement n'arrêtent pas les escrocs. Faux policiers, fausse désinfection... Leur imagination est sans limite. Faites attention aux arnaques pendant cette période !
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Vérifiez ce que vous voyez ou ce qui vous est proposé. En cette période de confinement, il vous faudra redoubler de vigilance car rien n’arrête les escrocs, avertit HuffPost. Un bref manque d’attention et vous vous faites avoir. Les arnaques se sont démultipliées depuis l’annonce de la mise en confinement total de la France le 17 mars.

Au départ, les plus répandues étaient les fausses attestations de déplacement dérogatoire. Depuis, ces personnes malveillantes ont redoublé d’imagination pour tenter de duper la population. En effet, que ce soit sur Internet, par téléphone, ou devant votre porte, les arnaques sont partout.

Tous les moyens sont bons

Par exemple, de faux policiers se baladent dans les rues et interpellent les citoyens pour leur faire payer une "amende". Plusieurs gendarmeries ont, ainsi mis en garde contre ces individus qui, la plupart du temps, se déplacent sans aucun uniforme de police. Pour reconnaître le vrai du faux, plusieurs critères entrent en compte : le paiement immédiat n’est pas autorisé en temps normal. De plus, lorsqu’ils sont en civil, les policiers portent un brassard tricolore, de couleur blanche ou grise.

Il est également possible qu’un jour, un ou plusieurs individus viennent frapper à votre porte pour vous proposer une désinfection de votre domicile. France 3  explique qu’il s’agit d’une arnaque. "Personne ne viendra désinfecter votre maison sans qu’un rendez-vous ait été pris avec vous en amont", déclare le capitaine Dimitri Gillet, de la Région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté. Sur Internet, certains sites vendent de faux tests de dépistage qui, en plus d'être inefficaces, récupèrent vos coordonnées bancaires, prévient RTL. Mais ce n'est pas tout...

L’émergence des cagnottes malhonnêtes

Une pratique encore moins scrupuleuse a vu le jour depuis peu : celle des fausses cagnottes en ligne, indique Ouest France. En effet, différentes cagnottes voient le jour sur les sites dédiés pour soutenir les personnels soignants. Un geste honorable mais encore une fois, détourné pour certains. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a tenu à avertir la population : "Profitant de l’élan de solidarité d’aide aux personnels soignants organisé par des plateformes d’appel aux dons ou des cagnottes, certains individus exercent de manière illégale, l’activité d’intermédiaire en financement participatif". Méfiance donc si on vous partage le lien d'une cagnotte. Vérifiez à deux fois que votre don ira bien aux personnels soignants. 

Un business à échelle international

La France n’est pas l’unique pays touché par ces pratiques frauduleuses. Europol a saisi des millions de faux médicaments, dispositifs médicaux et masques contrefaits, vendus comme de prétendus remèdes contre le coronavirus Covid-19, ce mercredi 25 mars, raconte HuffPost. 90 pays sont concernés pour un total de 4,4 millions de faux médicaments récupérés, 37 groupes de contrebandiers démantelés et 121 personnes arrêtées. Des chiffres impressionnants qui témoignent d’une recrudescence de ces pratiques illégales. Dans l’Hexagone, quatre enquêtes sont ouvertes au parquet de Paris pour de probables "pratiques commerciales trompeuses".