
Quatre mois après le verdict du procès des viols de Mazan, l’ancienne maison de Dominique et Gisèle Pelicot laisse une cicatrice dans le cœur des habitants due ce village du Vaucluse.
Emilie, une voyageuse française, était en transit mardi dans l’aéroport international d’Istanbul-Atatürk, en Turquie, lorsque trois kamikazes se sont fait exploser. Elle a témoigné au micro de RTL.
Le drame s’est produit hier, vers 22 heures. Les terroristes ont ouvert le feu avec des armes automatiques. Ils visaient les passagers du terminal des vols internationaux. A ce moment, Emilie se trouvait avec son mari et sa fille de trois ans et demi. La famille voulait rejoindre Beyrouth (Liban).
"On a entendu des coups de feu, j'ai pris ma fille et j'ai couru. (...) C'est après, en voyant tout le sang par terre, le toit tombé, les gens qui étaient morts, qu'on se dit qu'on est des 'morts vivants'. Peu importe où on est, on est frappé", a-t-elle raconté au micro de la radio. "On suit la foule. On n'a pas le temps de percuter et de réagir. On voit des gens courir, on court. On entend des coups de feu, on court", a-t-elle ajouté.
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Aucune prise en charge
Emilie a ensuite raconté qu’elle et sa famille n’avaient bénéficié d’aucune aide ni de prise en charge. "Le relogement, c'est nous qui avons payé. On s'est débrouillé comme on a pu. Pareil pour revenir à l'aéroport", a-t-elle déploré. La voyageuse espère continuer son voyage en sécurité.
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