Retraite progressive : les pièges à éviterIllustrationIstock
Pour terminer sa carrière en douceur, la retraite progressive s'impose comme une solution de choix. Découvrez les pièges à éviter.

Le dispositif de retraite progressive connaît un regain d’intérêt depuis quelques années puisqu’il permet aux futurs retraités d’avancer progressivement vers leur fin de carrière. Lorsque l’on a passé toute une vie à travailler, il est, en effet, profitable de pouvoir redéfinir son temps et de mettre de l’ordre avant de quitter définitivement son activité professionnelle. Vous pouvez ainsi mettre en place ce processus pour travailler à temps partiel et percevoir, en même temps, une partie de vos retraites, qu’elles soient de base ou complémentaires. Voici tous les pièges à éviter dans le cadre de la retraite progressive.

Retraite progressive : des particularités à connaître

Grâce à la retraite progressive, vous pouvez continuer à cotiser à la retraite, tout en travaillant moins. Elle est ouverte aux salariés âgés d’au moins 60 ans, qui ont cotisé durant, au minimum, 150 trimestres d’assurance vieillesse. Il est ainsi possible de demander à profiter d’une retraite progressive deux ans avant l’âge minimum légal de départ en retraite. Par exemple, si vous êtes né à partir du 1er janvier 1968, vous pourrez partir en retraite progressive dès l’âge de 62 ans. Il est aussi indispensable d’exercer une activité salariée à temps partiel, qui doit être comprise entre 40% et 80% d’un temps complet.

Retraite progressive : des pièges à éviter

Pour profiter au mieux de votre retraite progressive, quelques pièges doivent toutefois être évités. Il est ainsi recommandé de vous renseigner sur les conséquences fiscales de votre retraite progressive. Vos pensions de retraite vont, en effet, être soumises à l’impôt sur le revenu dans les mêmes conditions que si vous étiez totalement à la retraite. N’oubliez pas de vérifier également la pension que vous allez toucher durant votre retraite progressive. Celle-ci correspond ainsi à une fraction de la pension totale à laquelle vous auriez eu droit dans le cas d’un arrêt total d’activité. Enfin, ne réalisez pas vos démarches administratives avant la fin de votre retraite progressive. Il est ainsi prévu de faire votre demande de liquidation définitive de la pension au moins quatre mois avant.