
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
Nicolas Sarkozy a abordé plusieurs sujets ce jeudi matin. Invité d’Europe 1, le président du parti d’opposition s’est laissé aller à commenter l’actualité mais aussi à aborder certains points parfois fâcheux le concernant. Planet.fr vous en propose quelques extraits.
Interrogé quant à son envie d’être candidat à la prochaine course à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a répondu : "J’espère vous avoir montré en répondant à vos questions que j’avais toujours l’envie… Ma candidature n’est pas obligatoire car je ne suis pas persuadé d’être le meilleur en tout. Vous voyez, j’ai changé… Elle n’est pas obligatoire car je ne suis pas certain d’être celui qui sera le mieux à même de mener ce combat". Et celui-ci d’ajouter presque aussitôt : "mais pas obligatoire, cela ne veut pas dire qu’il est obligatoire que je ne sois pas candidat. Faites attention monsieur Sotto, peut-être qu’un jour, vous me retrouverez…"
Les conférences rémunérées que Nicolas Sarkozy donnent à l’étranger depuis la fin de son mandat présidentiel font polémique, au sein même de son propre camp. Le fait qu’il poursuive cette activité malgré son poste de président de l’UMP n’a rien arrangé, au contraire.
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"Je ne vois pas quel est le problème", a-t-il affirmé sur Europe 1. "Je veille à ne jamais faire de conférence en France outre mon activité politique et je veille à n'être invité que par des gens qui répondent à des critères, qu'il n'y ait pas de conflit d'intérêt et pas de problème. Je ne suis pas invité par les dictateurs, je ne conseille aucun gouvernement bizarre", a-t-il ensuite souligné.
Pour tenter de faire passer la loi Macron, le gouvernement a eu recours mardi à l’article 49-3 de la Constitution. Une manœuvre très critiquée par la classe politique. C’est la conséquence des "mensonges de François Hollande. Quand on ment aux Français, quand on a dit que la crise était uniquement due à un certain Nicolas Sarkozy, on finit par payer l'addition", a d’ailleurs pesté l’ex-locataire de l’Elysée. Selon lui, il s’agit-là d’une "brutalité, d’un déni de démocratie".
La justice s’intéresse actuellement à trois vols en jet privé que Nicolas Sarkozy aurait effectué entre 2012 et 2013. Ceux-ci auraient été payés par Lov Group, la société de Stéphane Courbit, un ami de l’ancien président. "Je vais cet après-midi prendre le train pour aller à Chalon-sur-Saône. J’espère que le président de la SNCF ne sera pas mis en examen", a d’abord lâché Nicollas Sarkozy, ironique. "Je n’ai pas l’intention de me livrer à quelques explications que ce soit car vous n’êtes pas un juge et, à ma connaissance, je n’ai rien à me reprocher", a-t-il ensuite assuré, avant de dénoncer le traitement médiatique dont il fait l’objet : "c'est formidable comme les médias n'ont pas de mémoire... Pendant des mois et des mois, vous avez parlé de l'affaire Bettencourt. Quand j’ai eu un non-lieu, cela fait 2 minutes un matin. Dans une République, les médias ont une responsabilité : réfléchir avant d’accuser et respecter la présomption d’innocence".
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Sans le nommer, Nicolas Sarkozy s’en est également pris à Eric Zemmour et à son livre Le suicide français. "Quand des éditorialistes – et vous avez des noms bien présents à l'esprit – disent que tout est fichu, tout est foutu, tout échoue, qu'est-ce qu'ils proposent ? Qu'on se sépare de 6 millions de nos compatriotes ? C'est irresponsable", a-t-il déploré.
La vidéo du clahs entre Léa Salamé et Eric Zemmour
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