Municipales 2020 : qu'est-ce qu'un "quinquangulaire" ?

Le terme "quinquangulaire" vous est probablement inconnu. Il désigne les cas de figure où cinq listes électorales sont encore en lice après le premier tour des municipales. Dans une ville comptabilisant plus de 1 000 habitants, un candidat est qualifié lorsqu'il recueille au moins 10% des suffrages, informe Le Parisien. La plupart du temps, ils sont trois ou quatre à se retrouver dans cette situation. Ils forment alors des triangulaires ou des quadrangulaires. C’est en 2014 que les premiers cas de "quinquangulaires" apparaissent. Le phénomène se produit dans 16 communes différentes dont Rouen, Albi ou encore Villeneuve-sur-Lot.

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Une situation qui pourrait se répéter cette année

L’événement pourrait se reproduire pour cette "édition 2020", avec l'éparpillement des listes et celui des voix qui pourrait en découler. D’autant plus que de grandes villes pourraient être concernées, comme Saint-Étienne et Montpellier. L’explosion du parti politique "La république en marche" d’Emmanuel Macron n’y est pas pour rien. En effet, son arrivée sur la scène politique en 2016 change la donne. Ce sera la première fois que LREM participe aux municipales. Avec 250 communes déjà investies par ses propres candidats, elle espère attirer 10% des voix. Cependant, les autres partis ne faiblissent pas et rassemblent toujours autant de voix, entraînant une multiplicité des candidatures.

Une situation malléable

Néanmoins, même si cinq candidats venaient à être qualifiés, rien ne garantit qu’ils seraient toujours cinq lors du second tour. Certains pourraient chercher à créer des alliances pendant l'entre-deux tours, avant la date limite fixée au mardi 17 mars à 18 heures. À Paris, Agnès Buzyn s’est dite ouverte à un accord avec les Républicains dans quelques arrondissements. Un autre paramètre entre en compte dans ce jeu de stratégie : les listes ayant obtenues entre 5 et 10%, peuvent fusionner avec celles ayant dépassées le seuil des 10%.