Après le rejet hier de la motion de censure émise par la gauche contre le gouvernement Barnier, la hausse des impôts annoncée est inéluctable. Le procès en appel de la conductrice qui conduisait le car percuté...
Non, Martine Aubry ne se rêve pas au gouvernement et encore moins au poste de ministère des Affaires étrangères. Alors que depuis quelque jours le bruit courrait que la maire PS de Lille souhaitait profiter du prochain remaniement pour intégrer l’équipe de Manuel Valls et qu'elle visait le quai d'Orsay, la socialiste a mis fin aux rumeurs ce mardi matin. Je "ne souhaite pas", entrer au gouvernement, a-t-elle affirmé dans un communiqué transmis à l'AFP. "J’imagine bien d’où vient ce nouveau coup de billard à 12 bandes ! Je n’ai jamais rien demandé de ma vie. Je ne vais pas commencer maintenant"; a-t-elle ensuite expliqué avant de marteler : "Quant à une rentrée au gouvernement, j’ai déjà dit et je le redis que je ne le souhaite pas".
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Pour ne pas trahir sa positionOutre volonté de rien demandé à qui que ce soit, Martine Aubry ne souhaite pas non plus mettre à mal la posture qu’elle adopte face à la politique menée par l’exécutif. Depuis le début du mandat présidentiel de François Hollande, la fille de Jacques Delors ne se prive jamais de critiquer ses décisions, se posant même en farouche défenseur de la gauche. Dernièrement, cela a ainsi été le cas avec la déchéance de nationalité. "J’ai toujours été contre. J’entends dire : ‘C’est un symbole’. Mais de quoi ? Un symbole ça unit, ça grandit, comme le drapeau ou La Marseillaise. La déchéance, elle, stigmatise, divise et porte atteinte à l’égalité devant le droit du sol", a-t-elle en effet lâché à propos du controversé projet de loi porté par le gouvernement.
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