Les pires provocations de Donald Trump pendant sa campagne 2024

Publié par Matthieu Chauvin
le 04/11/2024
le président américain donald trump assiste à la réception du mois du patrimoine hispanique à la maison blanche à washington le 27 septembre 2019 photo by yuri gripas abacapresscom
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Tout a commencé il y a un an environ. Mais c'était à l'encontre de Joe Biden, qui a fini sous la pression des Démocrates par se retirer de la course à la présidence des Etats-Unis. Depuis, Donald Trump s'en donne à cœur joie pour dénigrer sa nouvelle opposante Kamala Harris. Entre autres provocations et dérapages. En voici un florilège.

La campagne 2024 des élections présidentielles américaines est complètement folle. Vu de France, toutes l'ont été ou presque. Mais cette cuvée est exceptionnelle car d'une violence inouïe. Et elle concerne le même candidat, qu'il la subisse ou en soit à l'origine : Donald Trump.

Pour rappel, l'ancien président de 2016 à 2020 a été victime d'un attentat le 13 juillet dernier, lors d'un meeting dans la ville de Butler, en Pennsylvanie. Un jeune homme de 20 ans a tiré huit coups de feu visant Donald Trump au fusil d'assaut, l'un le blessant à l'oreille, l'autre frôlant sa tête d'à peine quelques centimètres. L'auteur a été abattu par des snipers. Les images ont fait le tour du monde, le candidat républicain, pourtant le poing en l'air pour haranguer la foule, est passé à deux doigts de la mort.

Une seconde fois, alors qu'il s'adonnait à son sport favori près de chez lui sur son propre parcours de golf le 15 septembre, Donald Trump, sans dommage cette fois, aurait été visé par plusieurs tirs de Kalachnikov (l'enquête est toujours en cours) par un pseudo militant pro-ukrainien, Ryan Wesley Routh, vivant à Hawaï et semble-t-il, dérangé (il avait voté Trump en 2016). Il a lui été interpellé et est passé une première fois devant les juges, en attendant la suite.

Quand la violence déchaîne celle de Donald Trump

Depuis ces évènements, des têtes sont tombées au sein du Secret Service, chargé de sa protection, et le candidat républicain ne parle plus que derrière des vitres blindées lors de ses meeetings. Ce qui ne l'empêche pas, lui et ses soutiens d'ailleurs, de se déchaîner en proférant des propos parfois invraisemblables, quand ils ne sont pas racistes ou insultants, à l'encontre de ses adversaires démocrates et d'autres encore.

Rappelons que les derniers votes (citoyens et "grands électeurs") auront lieu le 5 novembre et qu'il faudra sans doute attendre un ou plusieurs jours avant d'avoir les résultats de cette élection sidérante.

Retrouvez un florilège non exhaustif des dérapages et provocations de Donal Trump et son entourage, tous survenus ces derniers mois, dans notre diaporama ci-dessous.

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Kamala Harris est "devenue noire" pour des raisons électoralistes

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la vice-présidente kamala harris s'exprime lors d'un rassemblement à east lansing, mi, usa, le 3 novembre 2024 photo by andrew roth spus abacapresscom
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© SPUS/ABACA

Kamala Harris elle-même se définit comme une femme noire. Elle est en effet le fruit de l'union entre un père jamaïcain et une mère indienne.

Mais pour Donald Trump, qui s'exprimait le 31 juillet à Chicago lors d'un échange avec des journalistes afro-américaines, ce n'est pas vraiment le cas : "elle est devenue noire", affirme-t-il, pour des motifs électoralistes. Il poursuit : "elle était indienne à fond et tout d'un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire"

Les migrants mangent des chats et des chiens

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débat présidentiel trump-harris - washington
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© Yuri Gripas/ABACAPRESS.COM

Lors du premier débat télévisé entre les deux candidats, Donald Trump n'a pas hésité à déclarer, à propos des migrants haïtiens : "regardez ce qui arrive aux villes à travers les États-Unis. Et beaucoup de villes ne veulent pas parler." 

"À Springfield, ils mangent des chiens, ils mangent des chats. Ils mangent les animaux de compagnie des habitants".

Kamala Harris est "bête comme une pierre"

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Dumb as a rock, en français. Pour Donald Trump, Kamala Harris aurait "un QI très bas" et serait "bête comme une pierre", a déclaré le candidat républicain lors d'un meeting donné à Glendale, en Arizona, le 31 octobre .

Mettre une opposante devant un peloton d'exécution

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kamala harris fait campagne avec liz cheney - wisconsin
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© USA Today/SPUS/ABACA

Lors du même meeting, il s'est attaqué à Liz Cheney, une Républicaine qui soutient la Démocrate Kamala Harris pour la présidentielle et qui fait partie de la commission d'enquête sur la prise du Capitole le 6 janvier 2021 par ses partisans. Trump a ainsi suggéré : 

"mettons-la fusil en main face à neuf canons d'armes lui tirant dessus. Voyons ce qu'elle en penserait. Vous savez, avec les armes braquées sur elle..."

Une journée où la police peut tuer à volonté

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Pour ceux qui n'ont pas vu le film American Nightmare (The Purge en V.O), il y est instauré une fois dans l'année l'espace d'une nuit de 12 heures une période durant laquelle n'importe qui peut tuer n'importe qui, ce comme bon lui semble. Une fiction critique de la société évidemment. Mais pour Donald Trump, pourquoi pas ? Il a ainsi évoqué lors d'un meeting le 29 septembre en Pennsylvanie la possibilité de mettre en place "une heure", ou "une journée" de violence extrême pour lutter contre la criminalité rapporte 20 Minutes.

Il faisait clairement référence au film. "Une heure difficile. Et je veux dire vraiment dure. La nouvelle se répandra. Et cela s’arrêtera immédiatement." Le journal rappelle que l'année dernière Trump avait émis l'idée que "que les voleurs pourraient être 'abattus' dès leur sortie du magasin."

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Un "président important"

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trump blessé lors d'une fusillade lors d'un rassemblement en pennsylvanie
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© Xinhua/ABACA

Deux jours après la tentative d'assassinat dont il a été victime, Donald Trump a déclaré lors d'un meeting dans le Michigan que "seuls les présidents importants se font tirer dessus."

Un soutien qui insulte les Portoricains

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Lors de l'énorme meeting donné par au mythique Madison Square Garden de New York, l'humoriste inconnu en France Tony Hinchcliffe, grand supporter de Trump, a comparé Porto-Rico à "une île flottante d’ordures au milieu de l’océan." Suscitant l'ire de la star Ricky Martin et risquant de détourner les électeurs issus de ce petit paradis parfois considéré comme le 51e état du pays.

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