Les noms des potentiels Premiers ministres qui font débat
Personnalités politiques, médias, politologues, au lendemain des élections législatives, les échos d’une “France ingouvernable” étaient pléthore. Et, un peu moins de deux semaines après le résultat du second tour, l’idée d’un gouvernement dispersé semble prendre forme. Le 16 juillet, à l’Élysée, se tenait le dernier Conseil des ministres du gouvernement Attal, dont la démission devrait être présentée lors de cette réunion ministérielle.
Mais depuis, aucun n’a su s’entendre sur le nom d’un remplaçant. Qui pour être Premier ministre ? Les noms circulent depuis l’annonce des résultats des élections, mais aucune décision n’en ressort. Pire, la gauche, jusqu’ici unie pour les élections, se déchire, quand la droite met en place son “pacte législatif”, sous l’égide de Laurent Wauquiez, le président de La Droite Républicaine, pour “débloquer la France dans les 100 jours”, et ne pas “laisser la France insoumise prendre le pouvoir”, comme le rapporte Le Figaro.
Qui pour prendre la place de Gabriel Attal ?
La France insoumise a déjà présenté quatre noms pour prendre la place de l’actuel Premier ministre. Dans cette liste, on trouvait Jean-Luc Mélenchon, leader du parti, Manuel Bompard, le coordinateur national, Mathilde Panot, présidente de LFI à l’Assemblée nationale, et, Clémence Guétté députée depuis deux ans.
La bataille au sein de la coalition de gauche, le Nouveau Front populaire commençait alors. Pour Marine Tondelier, Olivier Faure, et François Ruffin, l’insoumis s’était projeté trop rapidement à l’Elysée, affirmant qu’il “ne sera pas Premier ministre”. Quelques jours plus tard, le reste de la coalition, composé du Parti socialiste (PS), Les écologistes, et du Parti communiste français (PCF), a proposé d’emmener Laurence Tubiana, une économiste, à composer le futur gouvernement.
La France insoumise a immédiatement rejeté cette proposition et s’est désolidarisée du Nouveau Front populaire en dénonçant une “opposition systématique” du PS. Depuis, le parti a décidé de suspendre les discussions avec le Nouveau Front populaire sur la question du gouvernement, comme le titre BFM TV. Un consensus semble impossible, en attendant, et en l’absence d’un nouveau Premier ministre, le gouvernement assurera la gestion des “affaires courantes” du pays.
A quand la démission de Gabriel Attal ?
Au lendemain du second tour des élections législatives, le Premier ministre avaiat annoncé qu'il remettrait sa démission, en laissant quelques jours passer pour les préparatifs de l'arrivée de son succésseur. Mais le dernier Conseil des ministres s'étant tenu ce mardi 16 juillet, Gabriel Attal devrait officiellement remttre sa démission dans la soirée. Cependant, on ne sait toujours pas qui va lui succéder.
Le leader insoumis, Premier ministre ?
Jean-Luc Mélenchon fait partie de la liste des quatre personnailtés politiques proposée par La France inoumises pour le poste de Premier ministre. Cependant, la décision ne fait pas l'unanimité, ni au sein du gouvenement, ni au sein du Nouveau Front populaire, le parti qui a permis à la gauche d'emporter les élections législatives.
Le mathématicien LFI peut-il former un gouvernement ?
Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, fait lui aussi, partie des noms proposés. Cependant, Les écologistes, François Ruffin et Olivier Faure ne semblent pas appuyer ce choix. Le Nouveau Front populaire se divise au fil des jours et apparait telle une union en disharmonie.
Aucun insoumis au poste ?
Le constat est identique pour Mathilde Panot, présidente de LFI à l’Assemblée nationale. Son rejet fait réagir LFI qui dénnonce une "opposition systématique" du Parti socialiste à ses propositions.
Ni-ni, mais qui pour prendre la place de Gabriel Attal ?
Clémence Guétté députée depuis 2022 sous l'étiquette LFI, a été la cible de rumeurs. Elle fait également partie des quatre noms proposés par LFI pour prendre la place de Gabriel Attal, son nom a même circulé à Matignon, mais les divers partis du Nouveau Front populaire ne semblent pas favorables à un Premier ministre LFI.
Laurence Tubiana, le nom de la discorde
Le Ps, Les Ecologistes et le Partic communiste français se sont accordés pour soumettre la candidature de Laurence Tubiana, une économiste. La France insoumise, qui ne soutient pas ce choix, a décidé d'interrompre les discussions sur le nom du prochain Premier ministre avec le Nouveau Front populaire.
Elle décline l'offre !
En revanche, les insoumis et le PCF s'étaient entrenus quelques jours plus tôt et avaient même proposés un nom qui convenait au deux partis : celui d'Huguette Bello. Mais la septuagénaire a "décliné l'offre" selon les informations du Figaro, car elle n'atit pas un choix unanime de la coalition de gauche. En effet, les socialistes ne souhaitaient pas la voire Premier ministre.