Gabriel Attal : 5 choses à savoir sur l'homme du moment

C’est l’homme du moment. En cette rentrée, c’est un Emmanuel Macron bien décidé à faire de l’Education son combat qui doit partager la couverture médiatique avec son ministre de l’Education. Fraîchement nommé à la tête du “mamouth”, un des premiers budgets ministériels de l’Etat, Gabriel Attal est attendu au tournant pour cette première rentrée. Depuis plusieurs semaine, dans le sillage d’un président omniprésent, il enchaîne les déclarations, dont les dernières ont fait grand bruit : l’interdiction de l’abaya, ce vêtement traditionnel musulman, à l’école, et une phase “d’essai” à l’automne pour les uniformes scolaires. C’est peu de dire que le jeune ministre fait plus de bruit que son prédécesseur issu de la société civile Pap Ndiaye, qui s’est vu bien souvent reprocher sa discrétion.

Un ministère "mamouth"

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"On a un ministre qui imprime. On arrive enfin à être vu et entendu. C'est révolutionnaire", s’est enthousiasmé auprès de BFMTV le député Renaissance Quentin Bataillon, spécialiste des sujets éducation. Mais les difficultés sont là : penaud, Gabriel Attal a admis ce lundi sur TMC qu'il manquait encore des professeurs dans les collèges et les lycées français dans "certaines disciplines". "Ce qui est sûr, c'est que plus il va s'agiter et vouloir peser, plus il va en contrarier certains et plus il va devenir un cible", résume un conseiller ministériel auprès de BFMTV. Mais le ministre, qui a officié en tant que porte-parole du gouvernement pendant les années Covid, bombe le torse : "Le côté, 'c’est dangereux' (de ce poste) ce n’est pas un argument pour moi", a-t-il indiqué auprès du Parisien en août. Malgré cela, coincé entre le poids de son ministère et celui de L’Elysée, l’homme politique pourrait bien étouffer. Portrait d’un ministre sur le grill en cette rentrée.