En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
Libération affirme en effet que l’ancien ministre de François Mitterrand aurait eu le droit à un abattement fiscal allant de 54 à 83 millions d’euros sur les impôts à payer concernant l’argent de l’arbitrage dans l’affaire du Crédit Lyonnais. Un cadeau offert par l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy contre l’avis de l’administration fiscale de l’époque.Concrètement, Bernard Tapie n’aurait payé que 11,2 millions d’euros d’impôts alors que le fisc avait demandé deux sommes établies dans deux scénarios différents : le premier à 94 millions d’euros, le deuxième à 65 millions d’euros. La différence a bien évidemment été financée par l’Etat."Tout est absolument faux"Toujours selon Libération, des négociations auraient eu lieu à l’époque entre le camp Tapie et la "cellule fiscale" du ministère du Budget. Une des réunions aurait été programmée par l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, Stéphane Richard, aujourd’hui mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans cette même affaire de l’arbitrage.Contacté par l’AFP, Bernard Tapie a seulement affirmé que "tout est absolument faux". Selon l’intéressé, lui-même aurait d’ailleurs payé "7 millions de trop". Eric Woerth, lui, n’a pas souhaité faire de commentaire.
Cette semaine est charnière dans la carrière d’Eric Woerth. Alors qu’il comparaît en ce moment même devant la Cour de justice de la République dans l’affaire de l’Hippodrome de Compiègne, l’ancien ministre du Budget est de nouveau mis en cause, cette fois dans l’affaire Tapie.Eric Woerth aurait permis à Bernard Tapie de bénéficier d’une ristourne fiscale considérable. Dans sa Une de ce vendredi,