À quelques jours de Noël, les arnaques aux colis se multiplient. Récemment, c'est l'enseigne Mondial Relay qui est victime du phénomène. On vous explique.
La politique est aussi une affaire d’apparence. Rarement la pilosité d’un Premier ministre aura été autant commentée que celle d’Edouard Philippe, qui soulève interrogations et inquiétudes depuis plusieurs mois. L’actuel locataire de Matignon apparaît depuis peu de temps avec une barbe partiellement blanche, alors que la France est en plein combat contre le coronavirus Covid-19. S’agit-il d’une marque de stress, la conséquence d’une lourde fatigue ? Il n’en est rien ! Après avoir longtemps gardé le silence sur cette question, Edouard Philippe a fini par donner quelques indications sur sa barbe, dans les colonnes de Paris Match.
Une maladie "sans gravité, ni douloureuse ni contagieuse"
Suivi par le magazine dans la dernière ligne droite de sa campagne pour les élections municipales du Havre, Edouard Philippe s’amuse de l’inquiétude des passants pour ses poils blancs. "C’est une maladie – un vitiligo – sans gravité, ni douloureuse ni contagieuse", explique-t-il. Il ne précise pas si cette dépigmentation est facilitée ou augmentée par le stress. Plusieurs personnalités sont atteintes de cette maladie chronique, qui est responsable d’une dépigmentation de la peau et des poils mais, malgré tous les commentaires dont il fait l’objet, le Premier ministre n’envisage pas de teindre sa barbe ni de la raser.
Depuis plusieurs semaines, il s’expose aux moqueries de certains, comme ce proche d’Emmanuel Macron, qui a évoqué un "supplice du dalmatien" auprès du Télégramme. "Ce n’est plus une tête de Premier ministre que nous voyons chaque jour, mais une gueule de dalmatien ; il est grand temps qu’Emmanuel Macron mette fin à ce supplice du dalmatien", s’amusait ce pilier de la Macronie au mois d’avril.
Si certains proches d’Emmanuel Macron se permettent des piques sur la barbe d’Edouard Philippe, elle reste un de ses meilleurs atouts. "L’aspect physique dit aussi quelque chose dans l’imaginaire collectif : la barbe du Premier ministre qui blanchit, pendant que le président apparaît bronzé à la télévision", a expliqué à Gala une parlementaire proche d’Edouard Philippe. Emmanuel Macron ferait donc bien de se méfier : même blanchie, la barbe du Premier ministre pourrait lui faire de l’ombre.