Ce vendredi 4 octobre, la cour criminelle du Vaucluse a autorisé la presse et le public à assister à la diffusion de nouvelles vidéos des agressions subies par Gisèle Pélicot. Face à ces images insoutenables,...
Incompréhension au gouvernement
Ce dernier a fait part de son incompréhension face à cet acte violent et défendu l’action du gouvernement dans le domaine viticole. « L'engagement qui a été celui du gouvernement, et le mien par rapport à la viticulture, depuis le départ, est quelque chose qui a apporté des résultats et des solutions » a déclaré Stéphane Le Foll, qui avoue ne pas comprendre « une telle attitude et une telle manifestation avec cette violence, avec une bombe ». Mais s’il se dit attentif, Stéphane Le Foll n’entend pas cependant excuser ces actes. « Après il faut toujours aussi chercher à comprendre et en même temps ne pas accepter non plus ce type d'attitude » a-t-il fait savoir.
« Cet acte aurait pu faire des victimes »
Harlem Désir a de son côté dénoncé un « attentat », condamnant un « acte inacceptable, lâche et criminel ». « Cet acte aurait pu faire des victimes » a déploré le premier secrétaire du PS. « Aucun motif ne peut justifier un tel attentat » a-t-il ajouté. Même son de cloche au ministère de l’Intérieur. « Ces actes portés à l’encontre d’un local d’un parti politique, à la suite de ceux perpétrés il y a deux semaines contre un local du Parti socialiste à Narbonne, constituent une atteinte inacceptable aux libertés publiques et à la démocratie ». Pour Eric Andrieu, député européen et secrétaire fédéral du PS dans l’Aude, les auteurs de cet acte ne sont sûrement pas ceux que l’on croit. « Il n'y a pas eu de revendication précise du CAV, nous nous interrogeons donc sur la nature de cet acte qui apparaît plutôt comme un acte politique » a-t-il indiqué. « Nous recevons régulièrement les représentants viticoles sur cette question, c'est pourquoi je doute que cette explosion soit un acte de protestation de la profession ». L’enquête est en cours.