Vous avez ouvert un plan d'épargne logement il y a quelques années et souhaitez l'alimenter plus qu'usuellement ? Soyez vigilants. Il y a quelques détails à prendre en compte.

Vous êtes peut-être de ces Françaises et de ces Français qui ne se contentent plus du livret A ou de l’assurance-vie. Rien de bien étonnant ! Les placements sans risques, rappelle Femme Actuelle ne sont plus, aujourd’hui, aussi rémunérateurs qu’ils n’ont plus l’être par le passé. Ce n’est pas nécessairement le cas du Plan épargne logement qui, s’il a été ouvert entre août 2003 et janvier 2015, continue de rapporter jusqu’à 2,5% avant prélèvement sociaux, poursuit le magazine féminin. Les retardataires qui se sont laissés décider avant janvier 2016 devront se satisfaire de 2%.

Ces taux avantageux doivent cependant vous appeler à la prudence ! Le Plan épargne logement, aussi appelé PEL, est un placement particulier. Avant de faire de gros virements, il faut tout de même prendre en compte deux éléments :

  • sa durée de vie
  • le plafond maximal annuel que vous ne pouvez pas dépasser

Plafond annuel du PEL : quelles sont les sommes à retenir ?

Comme le précisent nos confrères, il n’est pas possible de verser plus de 61 200 euros par an sur un PEL. Cette somme, il faut le préciser, ne prend pas en compte les intérêts éventuels. Excéder ce montant vous expose en effet à un risque des plus désagréable : votre Plan d’épargne logement pourrait être transformé en compte épargne logement, si vous y avez souscrit il y a plus de 5 ans. Sa rémunération chuterait alors à 0,25%...

Le PEL a cela de spécifique qu’il continue de produire des intérêts cinq après le dernier versement : vous pouvez l’ouvrir pour dix ans et y verser au moins 540 euros chaque année. Les sommes déposées fructifient pendant toute la durée durant laquelle le plan est ouvert.

Attention, par ailleurs, à bien alimenter votre plan. Autrement, il sera considéré comme échu, il ne sera plus possible de faire des versements...