
Le mercredi 12 février, Owen L., 23 ans, a été mis en examen pour “meurtre sur mineure de 15 ans”, dans le cadre de l’affaire Louise. Placé en détention provisoire à la prison de la Santé, dans le 14e...
Cela donne un indice sur le nouveau rapport de forces au sein de l’Assemblée nationale. Jeudi 16 janvier 2025 était mise au vote au Palais Bourbon une première motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou. Déposée par Mathilde Panot (LFI) et 56 autres députés après la déclaration de politique générale du chef du gouvernement, celle-ci a acté la fracture entre les membres de la coalition de gauche.
En effet, comme vous le constaterez dans la liste figurant dans le diaporama, tous les anciens membres du Nouveau Front Populaire n’ont pas voté en faveur de cette motion. Il fallait obtenir au moins 288 voix pour qu’elle soit adoptée, mais seuls 131 députés ont voté “pour”. Les autres se sont abstenus - ou dans le cas d’au moins une députée, comme vous le verrez dans le diaporama, n’ont pas pu voter à temps - ce qui équivaut à un rejet.
Ce vote a divisé l’ancien regroupement à gauche qui avait obtenu une majorité de voix lors des élections législatives anticipées. Plus tôt dans la journée, François Bayrou avait fait des concessions, portant notamment sur les jours de carence en cas d’arrêt maladie dans la fonction publique.
“Nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire parce qu'elle peut conduire à la pire des politiques, c'est-à-dire l'arrivée de l'extrême droite, c'est la raison pour laquelle nous ne vous censurerons pas", a le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, lors de sa prise de parole à la tribune de l’Assemblée nationale. De son côté, le RN, qui, en soutenant la motion présentée en décembre par ses rivaux, avait participé à la chute du gouvernement Barnier, a aussi décidé de s’abstenir. Voici tous les détails sur les votes dans le diaporama ci-dessous.