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Chaque mois, l'organisme Météo France émet un bulletin à long terme des tendances climatiques pour les mois à venir, fournissant une analyse des conditions climatiques moyennes pour les prochains mois. Ces informations ne se limitent pas à la prévision météorologique quotidienne, mais permettent de dégager des grandes tendances en termes de températures et de précipitations. Plongez dans les prévisions pour anticiper les conditions climatiques à venir en France.
Selon les tendances, les températures pour juillet et août 2023 devraient être plus élevées que la normale dans toute la France. D'après les scénarios de probabilité, il est plus probable que les températures en France métropolitaine soient 60% plus chaudes que les normales saisonnières, 20% conformes aux normales saisonnières et 20% plus froides que les normales saisonnières.
Tandis que le Sud, des Pyrénées au bassin méditerranéen, pourrait également connaître des conditions plus humides que d'habitude. En ce qui concerne la circulation atmosphérique, il est prévu que le bassin méditerranéen soit plus souvent sujet à des perturbations que d'ordinaire, tandis que des conditions anticycloniques plus fréquentes que la normale sont attendues des îles Britanniques à la mer Baltique.
En ce qui concerne les précipitations, les prévisions indiquent que le temps des Pyrénées aux régions méditerranéennes et à la Corse sera plus humide que la normale, en raison de la fréquence accrue de conditions perturbées dans l'ensemble du bassin méditerranéen.
Il convient de noter que l'été est une période généralement sèche dans le bassin méditerranéen, et un scénario plus humide que la normale ne garantit pas obligatoirement de fortes quantités de précipitations ni la fin de la sécheresse qui prévaut dans de nombreuses régions.
Les probabilités de scénarios de précipitations en France métropolitaine seront principalement concentrées de la région des Pyrénées à la Corse. Il y a 50% de probabilité que les précipitations soient plus abondantes que les normales saisonnières, 25% de probabilité qu'elles soient conformes aux normales saisonnières, et 25% de probabilité qu'elles soient plus faibles que les normales saisonnières.