A la tête des émissions Enquête Exclusive et Dossier Tabou, le journaliste Bernard de la Villardière a été à de nombreuses reprises au coeur de diverses polémiques. Planet vous propose de découvrir en détails toutes les fois où le journaliste a fait parler de lui.
Sommaire

Bernard de la Villardière fait polémique autour du port du voile

Le journaliste Bernard de la Villardière a créé la polémique sur le plateau de Touche pas à mon poste le 26 février 2018. Invité pour parler de son documentaire L'armée française dans l'enfer de la jungle, diffusé le soir même sur M6, le journaliste a été interrogé par les chroniqueurs sur l'islam et sur ses positions quant au port du voile. Le chroniqueur Gilles Verdez et la journaliste Rokhaya Diallo l'ont accusé dans un premier temps d'entretenir des "amalgames" sur l'islam. L'animateur a affirmé que selon lui, le port du hijab était "une régression" pour la femme.

S'en est suivi un débat agité durant lequel les chroniqueurs de l'émission se sont fermement opposés aux propos du journaliste de M6, affirmant qu'il stigmatisait les musulmans. Une affaire qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. "Je suis atterrée par Bernard de la Villardière" écrivait Enora Malagré ou encore "Soutien sans faille à @BdLVillardiere, invectivé par le tribunal de la pensée unique incarné par @RokhayaDiallo" écrivait Nicolas Dupont-Aignan.

Bernard de la Villardière assume ses propos

Invité le 4 mars 2018 sur le plateau de Thierry Ardisson Les Terriens du Dimanche, Bernard de la Villardière a réitéré ses propos tenus dans TPMP : "Je ne suis pas en train de dire qu’il faudrait interdire le voile, je dis juste que moi je suis plutôt du côté des femmes qui en Iran, en Algérie, en Tunisie, se sont battues et se battent encore pour éviter d’avoir l’obligation de porter le voile", a expliqué le journaliste d'Enquête Exclusive. D'après lui, le hijab ne serait pas n'importe quel voile : "Ça s’appelle un hijab, ça cache à la fois le cou, les oreilles et les cheveux. Et moi je crois que c’est le premier pas vers l’emprisonnement". 

Bernard de la Villardière agressé à Sevran

Le 26 septembre 2016 était diffusé dans l'émission Dossier Tabou, un documentaire sur l'islam mené par le journaliste Bernard de la Villardière. Dans l'émission, le journaliste s'est rendu dans la ville de Sevran pour rencontrer un imam du quartier et discuter avec lui. Alors qu'il tente de dialoguer avec ce dernier, des "jeunes" du quartier décrits comme "un mélange de dealers et de salafistes" viennent à la rencontre des caméras de l'équipe de télévision. D'après la voix off du reportage, ces jeunes auraient agressé le journaliste qui ne souhaitait que discuter avec les habitants du quartier. Une version démentie très rapidement par les jeunes eux-mêmes.

Dans une interview accordée au site Buzzfeed, un jeune du nom de Ousmane explique une tout autre version : "Lorsqu'on a vu les trois caméramen et l'animateur devant le propriétaire de la mosquée, on est allé les voir pour les saluer et pour avoir des précisions sur les motifs du reportage. On s'est demandé qui était cet imam qui n'a jamais mis les pieds à Sevran. Sauf qu'aucun des journalistes n'a répondu à nos 'bonjour'. La Villardière nous a simplement ignorés et a dit à son équipe: 'C'est bon on tourne'." Dans une vidéo dévoilée par Buzzfeed, on voit le journaliste s'emporter face aux jeunes : "Vous allez me laisser bosser? Alors ! (...) Ça vous embête qu'on parle de cette mosquée ? Ça vous gêne qu'on parle de cet endroit, ça vous gêne ?". Ce a quoi un jeune lui répond : "À raconter de la merde, ouais ça nous gêne".

Bernard de la Villardière fume un joint et fait polémique

Le 27 mars 2017, le journaliste Bernard de la Villardière a fait de nouveau polémique dans son émission Dossier Tabou. Lors de ce nouveau numéro consacré à la légalisation du cannabis, l'animateur s'est mis en scène en train de fumer un joint avant de prendre le volant et de tester les effets de la substance sur sa propre conduite. Une séquence insolite qui a fait rire beaucoup de téléspectateurs, mais qui en a également choqué plus d'un. En effet, le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) a décidé d'ouvrir une enquête après avoir reçu pas moins de 11 signalements après la diffusion de l'émission. Au vu des réactions, le journaliste a tenu à s'expliquer quelques jours plus tard à l'antenne d'Europe 1 : "Je l’ai fait pour démontrer que c’est très dangereux, pour soi et pour les autres, quand on est volant d’une voiture. Je pense que c’est pour la bonne cause !".

Bernard de la Villardière et son reportage "bidonné" dans Enquête exclusive

Bernard de la Villardière s'est attiré les foudres des professionnels et des fans de sports de combat avec son reportage sur Enquête exclusive intitulé Free-fight : la folie des combats clandestins diffusé en 2014. D'après les fans du milieu, le reportage ferait l'amalgame entre le MMA (Mixed martial arts), les combats clandestins et les muay thaï (la boxe thaïlandaise). L'émission, présentée et menée par le journaliste, illustre ses propos en montrant des combats clandestins pratiqués en région parisienne. Il n'en fallait pas plus pour que de nombreux aficionados du milieu s'emportent et dénoncent un reportage "monté de toutes pièces". C'est le cas de Cyrille Diabaté, quatre fois champion du monde de boxe thaïlandaise : "La partie qui traite des "combats clandestins" EST ENTIEREMENT MONTÉ DE TOUTES PIECES!!!", a-t-il posté sur son compte Facebook.

L'ancien champion du monde a ensuite posté une série de capture d'écran des sms dans laquelle il aurait discuté avec Camille Courcy, la productrice de l'émission. Cette dernière aurait cherché à l'intégrer dans le reportage Free-fight, mais celui-ci aurait refusé.

L'affaire ne s'arrête pas là puisque Cyrille Diabaté a également publié d'autres captures d'écrans où on le voit discuter avec une journaliste du nom de Valérie, travaillant également sur le reportage d'Enquête exclusive. Cette dernière aurait négocié avec le rappeur Morsay pour pouvoir le filmer lors des combats clandestins. Des sms faux selon la chaîne qui a affirmé à L'Express ne pas connaître cette Valérie : "Ni nous, ni Camille Courcy ne la connaît, aucune personne du nom de Valérie n'a travaillé sur ce reportage". D'après nos confères, le compte de la journaliste Valérie ne serait en réalité qu'un faux compte.