La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Arnaud.G et Fabrice.M sont les deux agents tués lors de l'attaque sanglante du fourgon pénitentiaire mardi 14 mai dans l'Eure. Ils escortaient un détenu vers le centre pénitentiaire d'Évreux. Au péage d’Incarville (Eure) sur l’autoroute A154, quatre hommes lourdement armés surgissent d'un véhicule. Arnaud et Fabrice sont abattus, leurs trois autres collègues à l'arrière du véhicule sont gravement blessés et le détenu : Mohamed Amra, surnommé " la Mouche" prend la fuite, rapporte le journal Le Parisien.
Deux agents de 34 et 52 ans abattus
" Notre pays est en deuil ", a déclaré, en introduction de sa prise de parole, le ministre de la Justice, avec émotion, mercredi 15 mai, lors d'un point presse. L’une des victimes décédées est un officier né en 1972 et la seconde est un gardien né en 1989.
Âgé de 52 ans, Fabrice.M, vivait à Thury-Harcourt-Le Hom (Calvados), en Suisse normande. L'homme, décrit comme discret et très sportif par le maire de son petit village, laisse derrière lui " deux jumeaux " et une épouse avec laquelle " il devrait fêter le 21e anniversaire de mariage dans deux jours ", est revenu le garde des Sceaux lors de son point presse.
Le second agent, Arnaud.G allait bientôt devenir père. Son propre père, Dominique G Il a livré un témoignage bouleversant au micro de France Télévisions qui l'a rencontré dans l'après-midi du mercredi 15 mai. Dominique.G, ancien gendarme, pourtant habitué aux drames, a été dévasté par la nouvelle. L'homme refuse toujours d'en regarder les vidéos et s'interroge sur la nécessité de ce transfert de détenu, précise la chaîne publique.
Il livre un témoignage poignant.
" Il était heureux de vivre"
Arnaud. G, seulement 34 ans, était pourtant un agent pénitentiaire depuis 15 ans. Il venait d'être promu pour assurer les transferts de prisonniers, revient son père pour France TV : "C'était pire qu'une vocation, i l se mettait à fond là-dedans, et il se plaisait dans son truc. Il avait rencontré de très bons collègues, avec qui il s'entendait très bien. Donc, il était heureux de vivre", se rappelle avec émotion son père. Arnaud. G laisse derrière une famille sous le choc. "C'était mon fils unique, on avait perdu une fille avant lui déjà", confie son père, qui espère que le fugitif sera très bientôt retrouvé.
Les assaillants de cette attaque ont également blessé trois agents pénitentiaires...Donc le pronostic est toujours engagé pour certains.
Le pronostic vital de deux blessés toujours engagé
Dans l'attaque du fourgon de ce mardi, les assaillants ont également blessé trois agents pénitentiaires " gravement ", pointe également Le Parisien. Le pronostic vital de deux d’entre eux est engagé en ce début d’après-midi mardi, selon Éric Dupond-Moretti lors de la conférence de presse mercredi après-midi. " J’ai une pensée émue pour parent et famille. Ce sont des gens pour qui la vie ne pèse rien ", a-t-il ajouté en désignant les assaillants. " Tout sera mis en œuvre pour (les) retrouver ", promet-il.
Le ministre de la Justice a par ailleurs annoncé qu’il se rendait à Caen pour rencontrer des collègues des victimes. C’est la première fois depuis 1992 qu’un agent de la pénitentiaire est tué dans l’exercice de ses fonctions, a souligné la Chancellerie, rapporte Le Parisien Enfin,. en hommage à leurs deux collègues mort dans l’attaque d’un fourgon de transfert, les fonctionnaires ont organisé ce mercredi une opération «"prison morte".