Immobilier : l'indice de référence des loyers augmenteIllustrationIstock
L'INSEE a publié le nouvel indice de référence des loyers. De combien les propriétaires auront-ils le droit d'augmenter la facture ?

Le jeudi 16 juillet 2020, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié le nouvel indice de référence des loyers (IRL) du deuxième trimestre 2020. Il est fixé à 130,57, ce qui signifie que les propriétaires bailleurs sont autorisés à augmenter le montant de leur loyer de 0,66%. Cet indice correspond à l'indexation des loyers d'habitation, dans les contrats de bail en France. Au trimestre précédent, la hausse était de 0,92%. Attention toutefois, tous les propriétaires ne sont pas concernés par cette augmentation : comment savoir si c'est votre cas ? 

Selon le magazine Mieux Vivre Votre Argent, ce sont les propriétaires des logements privés dans les zones où l'offre est inférieure à la demande qui bénéficient de cette hausse de 0,66%, calculée hors charges. Il concerne les biens vides ou meublés, hors HLM, dont les baux ont été signés entre la mi-juillet et la mi-octobre. 

Une clause de révision annuelle du loyer est obligatoire dans le bail

Il faut que le bail contienne une clause de révision annuelle du loyer. C'est au bailleur d'imposer cette clause au moment de la location. À partir de la date prévue pour la révision, le propriétaire dispose d'un an pour en faire la demande auprès du locataire. La modification "n'est pas rétroactive et prend effet à la date de la demande", écrit le magazine. Selon Le Figaro, si le délai d'un an n'est pas respecté, le propriétaire est "réputé avoir renoncé au bénéfice de la clause de révision pour l'année écoulée".

Pour calculer le montant exact de l'augmentation du loyer, c'est très simple. Il vous suffit de multiplier le loyer en cours par le nouvel IRL du trimestre de référence du contrat, divisé par l'IRL du même trimestre de l'année précédente.