
INTERVIEW. Quand on a plus de 60 ans et qu'on souffre de solitude, mais qu'on n'a ni l'envie ni les besoins de vivre en Ehpad, peu de solutions existent. Après les colocations pour seniors, les béguinages...
L’épargne, ce n’est pas seulement une affaire de riches. Loin s’en faut en vérité ! C’est une attitude utile, saine même, pour quiconque souhaite gonfler son patrimoine. D’autant plus qu’il existe différents types de produits adaptés à différents types d’investisseurs. Certains impliquent une connaissance accrue du secteur dans lequel on souhaite placer son argent quand d’autres demeurent accessibles à tout chaland ou presque. Le tout, ainsi que l’a déjà expliqué l’économiste Philippe Crevel dans nos colonnes, c’est de ne pas abandonner tous ses œufs dans le même panier.
De nombreuses figures parmi les plus influentes de notre époque ont su se démarquer et construire leur patrimoine en commençant par épargner. Mais pour bien s’en sortir, indique le site de conseils spécialisé en gestion de budget serré Radins.com, il importe de bien préparer le terrain. Comment choisir le bon placement n’est pas l’unique questions que vous devriez vous poser. Plus d’informations à ce sujet dans notre diaporama.
Avant même d’envisager l’épargne, il est essentiel de savoir combien il est possible de mettre de côté. Il s’agit, en effet, de déterminer sa "capacité d’épargne". Rassurez-vous, cela n’a rien d’intrinsèquement complexe, au contraire ! La méthode du Kakebo, dont Planet a déjà parlé à plus d’une reprise, constitue une bonne façon de procéder.
Alternativement, il suffit simplement de dresser, sur une feuille de papier, deux colonnes. L’une recensera vos recettes, l’autre vos dépenses. Une fois la différence faite entre les deux sommes, vous saurez combien il vous est théoriquement possible de mettre de côté chaque mois.
Avant de commencer à épargner, il est important de savoir pourquoi on le fait… et pour combien de temps on le fait. En effet, placer son argent pour constituer une réserve de sécurité ou pour assurer la croissance de son patrimoine en vue de la succession sont deux choses très différentes. Qui nécessitent des produits différents, rappelle Radins.com. Identifiez donc l’objectif final pour bien choisir le produit ; ainsi que le type de mobilité auquel vous destinez vos économies. Si vous ne souhaitez pas les immobiliser au moins huit ans, par exemple, oubliez les marchés financiers.
Toute épargne se doit d’avoir sa propre épargne de précaution. Très concrètement, poursuit Radins.com, il s’agit d'envisager la souscription à un autre produit d’investissement, plus liquide et mobile, que vous pourrez utiliser en cas de coup dur sans avoir à toucher au placement le plus rentable. Et donc en profiter autant que faire se peut !
Vous avez trouvé le produit parfait ? Ne signez pas tout de suite ! Il est essentiel de faire attention aux (parfois nombreux) frais de gestions qui peuvent l'accompagner. Ils se multiplient sous plusieurs formes : frais d’entrée, de tenue de compte, de courtage, de sortie… Et peuvent, dès lors, coûter très cher. Soyez vigilants.
Tous les épargnants ne se ressemblent pas et il existe donc une multitude de placements pensés pour permettre à tout un chacun de trouver chaussure à son pied. Il va donc falloir identifier la vôtre. Si la sécurité compte bien davantage que le rendement, optez pour l’épargne réglementée, telle qu’un livret bancaire. Si, au contraire, vous espérez gagner gros, au risque de perdre au moins autant, il va falloir oublier le Livret A.
De nombreux produits financiers nécessitent des connaissances poussées dans le secteur. C’est vrai pour la Bourse, par exemple. Mais ce n’est pas tout ! Il faut aussi avoir l’énergie et le temps nécessaire à consacrer au bon entretien de son portefeuille. Si ce n’est pas votre cas, il n’est pas recommandé de se tourner vers ces produits particulièrement exigeants.