Police scientifique : mètre, écouvillon, le matériel utilisé sur les scènes de crime
Une fois sur place, à l’aide d’ une rubalise (un ruban jaune), les équipes délimitent le périmètre de sécurité afin d’éviter de contaminer la zone de recherche, et d’altérer les traces et indices. Les policiers scientifiques utilisent tout un tas d’outil, parfois inconnu, pour rechercher différentes traces, mais il leur arrive aussi d’utiliser des matériels que tout a chacun peut avoir chez soi venant appuyer l’enquête en cours.
Recherche d'empreintes, de traces de sang, de traces de sperme, de poudre, de fibres... Sur les lieux, les experts utilisent des produits chimiques, parfois aussi différents types de lumières, pour avancer optimiser dans la recherche de traces et indices. Dans leurs valises, ils emportent avec
eux différentes types d’appareils pour fixer la scène en passant par des appareils photo reflex , des
caméras 360° munis de leur trépied, et même d’autres matériels inattendus !
Pour quelles utilisations ?
Recherche d'empreintes, de traces de sang, de traces de sperme, de poudre... Sur les lieux, les experts utilisent des produits chimiques, parfois aussi différents types de lumières, pour avancer dans la recherche de traces et indices, mais, dans leurs valises, on oublie parfois aussi qu’ils emportent avec eux différentes caméras, des trépieds, des masques, et même d’autres matériels inattendus !
Par ailleurs, les équipes se tiennent informées des différentes innovations scientifiques qui pourraient les aider à trouver davantage d’indices. Dans ce cas précis, la police scientifique réalise des appels d’offres afin de trouver les sociétés capables de leur fournir le matériel adéquat.
Dans le diaporama ci-dessous, la rédaction Planet.fr, avec l’aide de JC, Technicien en Chef de Police Technique et Scientifique, Adjoint à la formation Métier, vous présente un panel matériels utilisés par la police scientifique, et leurs utilisations.
La tenue réglementaire
Sur le terrain, les policiers de la police scientifique revêtent une combinaison à capuche par-dessus leurs vêtements, celle-ci est accompagnée de gants, de masques, mais aussi de surchaussures. Elle a pour but de protéger, d’une part, les policiers exposés à diverses contaminations, mais aussi de protéger les lieux de l’enquête, et les indices d’une contamination extérieure.
Dans le cas de vols simple ou de cambriolage, la tenue peut être réduite au port de gants et d’un masque.
Un écouvillon
Pour prélever les différents indices, les équipes utilisent un matériel bien connu depuis l’épidémie de Covid-19, un écouvillon ! Cette sorte de coton-tige, que l’on mettait dans le nez pour détecter les traces du coronavirus, sert aussi à la police scientifique. En frottant l’écouvillon à certains endroits, les policiers récupèrent sur le bout de coton différent type de traces dont de l’ADN.
Le bluestar
Ce produit chimique sert à révéler les traces de sang effacées, même soigneusement lavées à la javel. Le produit réagit avec le fer contenu dans le sang et va devenir fluorescent à son contact. On parle de chimiluminescence.
Le sperm tracker
Un autre produit utilisé par les équipes de la police scientifique est le sperm tracker. Il permet de détecter les traces de sperme sur les différentes surfaces. A gauche avant vaporisation du STK ; à droite après vaporisation.
Des caméras et appareils photos 360
Pour constituer un dossier technique de scène d’infraction dans le cadre de l’enquête, la police scientifique prend différentes types de photos et de captation 360 pour “voir la scène de manière la plus réaliste possible ». L’ensemble des 2 techniques permet de créer des visites virtuelles de la scène de crime
Un mètre ou un télémètre
Toujours dans le cadre de la constitution d’un dossier dans le cadre de l’enquête, la police scientifique utilise également un mètre ou un télémètre ! Cela permet de faire “un plan à l’échelle”, “en prenant toutes les mesures de la pièce, du mobilier, du corps”. Ce plan sera un complément essentiel aux photographies notamment dans le cadre de reconstitution
Les lampes de type crimelite
Pour repérer les différents indices, les équipes utilisent des lumières blanches, pour repérer des traces visibles et les petits indices en éclairant avec la technique e la rasance, et aussi des lumières bleues, qui permettent de repérer des indices invisibles ou peu visible à l’œil nu notamment les traces biologiques (hors sang).