En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
La dernière arnaque en date est très simple mais d'une efficacité redoutable : elle consiste à vendre de fausses voitures d'occasion en France via le site Leboncoin. Voici le modus operandi : utiliser une carte SIM française, envoyée par un de ses complices, ainsi qu'un VPN, un logiciel qui lui permet de changer sa localisation. "Je prends mon vol Air France" rit l'escroc derrière cet acte malveillant, interviewé par l e magazine Exclusif.
"Si elle rentre dans le site, elle est foutue"
Ce dernier présente une technique bien rodée : il publie presque tout le temps la même annonce, celle d'une Honda Civic, un modèle très recherché pour sa rapport qualité-prix. Il publie ensuite son annonce et décide de la localiser à Montpellier. Quelques heures, plus tard, en France, Sophie mord à l'hameçon. "Elle veut prendre des renseignements sur l'état de la voiture", commente t-il amusé.
Comment réussit l'escroc à berner sa proie ? Pour rassurer la potentielle acheteuse, il se fait passer pour Clara, mère d'une petite fille. Dans le message qu'il envoie à Sophie, il n'hésite pas à jouer sur les sentiments : "Je suis une femme célibataire qui a un enfant, je dois subvenir aux besoins de mon enfant", se justifie-t-il.
Le faux vendeur affirme fièrement, que cette méthode, c'est de la manipulation. Lorsque Sophie tente de négocier le prix du véhicule, il le négocie. Il n'en a pas besoin, puisque son objectif n'est pas de vendre cette voiture. L'objectif : rester crédible. "On ne se presse pas, c'est de la patiente . Tu attends, jusqu'à ce qu'elle morde à l'hameçon" explique-t-il.
Lorsque la femme lui parle du paiement, l'arnaqueur est plus que ravi. Ca y est les choses sérieuses commencent. La méthode de l'arnaqueur est bien huilée : Sophie lui demande de voir le véhicule, aucun souci. Elle doit juste prouver qu'elle a les fonds nécessaires.
Son mantra est "je vole, je triche, je blesse"
La deuxième partie du plan est ensuite déployée au moment où il lui demande d'acheter une carte prépayée créditée de 500 euros. Mais là est toute la malice car : pour pouvoir récupérer cette somme, il faut un code que Sophie possède. L'arnaque commence alors réellement. Ensuite il demande à la Française de faire vérifier cette carte sur un "site spécialisé". Il lui envoie alors un faux site, que son complice a préalablement créé, où elle devra rentrer son code."Si elle rentre dans le site, elle fait ce que je lui demande de faire. Elle est foutue". Sans le savoir, Sophie donne accès à ses 500 € à l'arnaqueur.
Avec fierté, l'homme explique la logique des arnaqueurs : "Le peu qu'ils ont, toi, tu veux le soutirer". Son mantra est "je vole, je triche, je blesse", peu importe la situation de la personne qu'il arnaque. Sans scrupule, le jeune homme affirme quand ces arnaques "peuvent parfois les pousser à se suicider"...