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Le drame a eu lieu peu avant midi. Ce vendredi 23 décembre 2022, rue d'Enghien dans le 10ème arrondissement de Paris, un homme a ouvert le feu sur des passants. Pour l'heure, les autorités font état d'au moins trois morts et trois blessés, dont un en "urgence absolue", selon les informations relayées par BFMTV. La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a pris la parole pour déplorer le nombre de victimes : "Il y a trois décédés, une personne en état d'urgence absolue, deux en relative et le mis en cause également blessé, notamment au visage".
Interrogé par la chaîne d'information en continu, un témoin raconte les faits : "On a entendu des coups de feu. On a vu des gens qui couraient à droite, à gauche. Cinq-six minutes après, on est rentré dans le salon de coiffure (...) Il y a trois blessés dans le salon. On m’a demandé d’appeler les pompiers, j’ai appelé les pompiers, la police pour dire qu'il y a des blessés. Il a tiré à l'aveugle".
Une enquête pour assassinat, homicides volontaires et violences aggravées ouverte
Les coups de feu ont touché un centre culturel kurde, un restaurant et un coiffeur de la capitale. La préfecture de police recommande d'éviter le quartier, et une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place dans la mairie du 10ème arrondissement. Une enquête a été ouverte pour assassinat, homicides volontaires et violences aggravées.
Selon une source policière du Parisien, l'homme interpellé aurait indiqué ne pas aimer "les Kurdes" et aurait tenu des propos incohérents avant d'être conduit à l'hôpital. Le suspect, blessé, est en urgence relative. Antécédents judiciaires, âge... Que sait-on de ce dernier ?
Le suspect est sorti de prison le 12 décembre 2022
Âgé de 69 ans et de nationalité française, le suspect est déjà bien connu des services de police. Placé sous contrôle judiciaire, il est sorti de la maison d'arrêt de la Santé (Paris) le 12 décembre 2022. Il n'avait pas le droit de quitter le territoire, ni de porter ou détenir une arme.
En revanche, le sexagénaire n'est pas connu des fichiers du renseignement territorial et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le parquet anti-terroriste attend la première audition du tireur présumé pour évaluer si les faits sont de nature terroriste ou non.
Violences aggravées, homicide volontaire... Pour quelles raisons le suspect était-il déjà connu des forces de l'ordre ?
Le tireur présumé avait attaqué un camp de migrants en 2021
En 2016, le suspect avait déjà été arrêté pour tentative d'homicide volontaire sur personne vulnérable. Trois ans plus tard, en 2019, l'homme a été arrêté pour détention d'armes.
En décembre 2021, le sexagénaire est de nouveau arrêté pour tentative d'homicide volontaire et violences aggravées "après avoir attaqué avec un sabre un camp de migrants en décembre 2021", écrit Le Parisien. Il aurait lacéré des tentes avait de lancer une bagarre avec des exilés du parc de Bercy. Deux personnes avaient été blessées, dont une gravement.
"La recherche d’antécédents se poursuit", a indiqué la procureure de la République de Paris.