"Repousser l'âge effectif de départ." Depuis près de 30 ans, les différents gouvernements en ont fait un objectif. Les réformes de retraite se sont succédé, afin d’y parvenir. À chaque fois, un ou plusieurs paramètres sont ainsi modifiés, expliquent les auteurs du 31ᵉ rapport intitulé Questions retraite & solidarité – Les études, réalisé par la Caisse des Dépôts, l'Insee et l'Institut des politiques publiques.
Publié ce mardi 24 novembre 2020, le document porte sur les "impacts des mesures incitatives ou contraignantes sur l’âge de départ à la retraite des agents de la fonction publique territoriale et hospitalière".
Les comportements de 140 000 fonctionnaires hospitaliers et territoriaux (dont le régime de retraite est géré par la Caisse des dépôts) nés entre 1949 et 1953 et n'ayant pas bénéficié d'un départ anticipé, ont ainsi été analysés. Cela écarte donc du champ d’étude les "catégories actives", invalides et familles nombreuses.
Réformes des retraites : évaluation des répercussions sur les fonctionnaires
L’étude "propose une évaluation des répercussions des réformes engagées pour favoriser le report de l’âge de départ à la retraite et restaurer l’équilibre financier des régimes", peut-on lire dans le communiqué.
Selon les conclusions, "ces différentes réformes ont conduit à la mise en place de mesures incitatives, comme l’allongement de la durée ou le report de l’âge du taux plein, ainsi que des méthodes contraignantes, telles que la réévaluation de l’âge d’ouverture des droits et de l’âge limite", détaillent les auteurs.
Quels sont les enseignements tirés ?

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