D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Vous l'attendiez, elle fait l'objet de milles et unes attention depuis déjà des semaines : la rentrée des classes arrive. À compter du 1er septembre 2020, les élèves sont invités à retrouver les bancs d'école. Pourtant, rappelle Sud-Ouest, tout sera différent cette année, coronavirus Covid-19 oblige. Sur place, déjà, le port du masque sera obligatoire pour tous les adultes. Les lycéens et les collégiens sont aussi concernés par cette décision. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir envisagé une autre situation, à fait savoir Jean-Michel Blanquer, "mais nous avons préféré ne pas maintenir ces exceptions", a-t-il ensuite assuré.
Naturellement, le mois de septembre amène dans son sillage bien d'autres bouleversements. Certains concernent, évidemment, les parents plus que les enfants. Eux aussi, dès lors qu'ils travaillent en entreprise, devront porter un masque. Aussi bien dans les couloirs, que les vestiaires, les opens spaces et les salles de réunions. Seul les bureaux clos et individuels peuvent dispenser un salarié d'une telle obligation. Ne pas s'y soumettre pourra être considéré comme une faute, a déclaré la ministre du Travail. La charge financière revient cependant à l'entreprise et ne devrait donc pas grever vos finances. D'autres changements, en revanche, pourraient vous coûter plus cher...
Tabac : allez-vous payer davantage ?
Comme souvent, le Journal officiel – publié le 11 août 2020 – prévoit une évolution des prix du tabac. En pratique, certains paquets grimpent, de 9,20 euros à 9,30 euros tandis que d'autres chutent de 9,60 euros à 9,40 euros. Le site du service public revient sur l'intégralité des nouveaux tarifs marque par marque qui, il faut tout de même le préciser, restent en grande majorité inchangés pour les paquets de cigarettes comme de cigares.
Les prix du gaz augmentent
À compter du 1er septembre 2020, le gaz coûtera également plus cher aux Françaises et aux Français. Comme l'explique Sud-Ouest sur son site, les tarifs réglementés – appliqués par Engie, donc – doivent augmenter de 0,6%.
En pratique, cette augmentation se rapporte différemment selon les situations. Pour les contribuables qui se servent du gaz pour la seule cuisson, elle est de 0,2% par rapport au barème d’août 2020. Pour ceux qui l'emploient afin de chauffer leur logement, la hausse est de 0,7%. Enfin, pour celles et ceux qui l'utilisent des deux façons, elle n'est que de 0,4%.
Important à rappeler, souligne le site du service public : vous pouvez utiliser vos chèques énergies 2020 jusqu'au 23 septembre. Passé cette date, ils ne seront plus valables. Pour rappel, il n'est pas encaissable auprès de votre banque. "Il sert à régler directement auprès des fournisseurs d'énergie différentes dépenses (électricité, gaz naturel ou pétrole liquéfié, fioul domestique, bois, biomasse ou autres combustibles pour l'alimentation du chauffage ou la production d'eau chaude)", peut-on lire sur la plateforme officielle.
Chômage partiel : comment évolue la situation ?
Sauf Guyane et Mayotte, qui sont actuellement sous le coup d'un état d'urgence sanitaire rappelle Sud-Ouest, le soutien étatique au chômage partiel sera interrompu à compter du 1er septembre 2020. Le gouvernement avait ouvert ce dispositif en mars de l'année en cours, pour répondre à la pandémie de coronavirus Covid-19 et préserver les travailleurs d'un licenciement de masse, lequel aurait été lourd à porter pour l'économie française.
A l'origine, l'État avait prévu de maintenir le dispositif jusqu'au 31 décembre, mais a fini par se raviser.
Consultation médicale pour les personnes fragiles : vous avez jusqu'au 15 septembre
En raison du confinement décidé par Emmanuel Macron, bien des Françaises et des Français n'ont pas pu procéder à certains rendez-vous médicaux importants. Pour pallier cette dangereuse situation, l'Assurance maladie prend intégralement en charge les consultations "longue" des personnes jugées vulnérables – c’est-à-dire "reconnue à risque de développer une forme grave de Covid-19".
Sont éligibles celles et ceux qui n'ont pas pu consulter leur médecin généraliste depuis le 17 mars 2020 ou "sont adressés par un établissement de santé après une hospitalisation". Vous avez jusqu'au 15 septembre, précise le site du service public.
Ouverture des demandes de bourses pour les lycéens
Le portail Scolarité-Service ouvre, à compter du 1er septembre 2020, les demandes de bourses pour les lycéens issus d'établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA), rapporte Sud-Ouest. Ils ont jusqu'au 15 octobre pour en formuler la demande.
Théoriquement, le montant annuel qu'il leur est possible de toucher varie entre 441 euros pour le premier échelon et 933 euros pour le sixième et dernier échelon. La bourse est versée en trois fois, à chaque trimestre scolaire.