
Présentée en octobre 2022 par Emmanuel Macron, la "météo des forêts" affiche ses premières prévisions pour ce vendredi 2 juin 2023. Découvrez quels sont les départements les plus sensible, à l’aube d’un...
Plus de la moitié des personnes infectées par le coronavirus en France résident dans le Haut-Rhin. En tout, plus de 900 personnes sont atteintes du Covid-19 et 21 en sont déjà mortes dans cette région. Une sombre réalité dont peu auraient conscience sur le territoire, selon Jean Rottner. Président de la région Grand Est et médecin urgentiste, il a raconté à nos confrères du Figaro ce qu’il se passe actuellement dans l’hôpital de Mulhouse. "Nous sommes dans l'œil du cyclone depuis le 1er mars. C'est là qu'on a vu arriver les choses", a-t-il expliqué, avant de regretter : "En dehors de l'Alsace, je crois que les Français ne mesurent pas encore ce que cette crise sanitaire veut dire".
Alors que l’ensemble du territoire est désormais au stade 3 de l’épidémie, Mulhouse est très tôt passée au stade 2 renforcé. En effet, un foyer de contamination de 2 000 personnes y a été enregistré "suite à un rassemblement d’une église évangélique", rappelle le journal. "C'est terrible. Des jeunes qu'il faut intuber de toute urgence, des personnes âgées balayées en quelques heures, des équipes médicales qui arrivent à saturation complète après 15 jours de mobilisation, des gens en pleurs, des plans nationaux, la peur pour soi et pour ses proches... Quand on est dedans, les choses sont extrêmement compliquées", décrit le médecin.
Interrogé par Europe 1, le chef du service de chirurgie cardiaque au CHU de Strasbourg a lui aussi dénoncé une situation catastrophique.
Le professeur Jean-Philippe Mazzucotelli a accepté de se confier au micro d’Europe 1. Chef du service de chirurgie cardiaque au CHU de Strasbourg, il décrit un service de réanimation saturé : « Pratiquement tous les lits de réanimation sont occupés, on est en train de faire toute une réorganisation des unités ». Certains accueilleront ainsi "uniquement les patients Covid", et d’autres "les patients qui ne sont pas infectés". Redoutant un scenario à l’italienne, il a ensuite expliqué que tout le personnel hospitalier faisait "actuellement tout ce qu’il faut pour éviter d’en arriver à choisir quels patient on va soigner". "Les Italiens c'est ce qu'ils sont rendus à faire parce qu'ils ont été totalement dépassés par la situation, et ce que l'on espère c'est que nous on va pouvoir être en place avant d'être dans cette situation dramatique", insiste-il.
Pour éviter d’en arriver là, l’ensemble des Français est appelé à se mobiliser.
Pour limiter la propagation du coronavirus, les autorités appellent l’ensemble des Français à appliquer les mesures d’hygiène recommandées et à limiter leurs déplacements au "strict nécessaire".
Les transports de longue distance en avion, en train et en car seront d’ailleurs "progressivement réduits" dans les jours à venir, a prévenu dimanche la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne. Cette dernière a également tenu à préciser que l’objectif est de "limiter au strict nécessaire les déplacements de longue distance, pour freiner la diffusion du virus", mais que "tout le monde pourra retourner à son domicile" et qu’il "n’y aura pas d’arrêt brutal".
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