
Malgré ces paysages de carte postale, en 2016, seuls 2 000 touristes se sont rendus sur les îles Tuvalu, comme le rapporte l'Organisation Mondial du Tourisme. Ce chiffre peu important peut s’expliquer par différents facteurs. L’île est destinée à disparaitre dans les années à venir suite au réchauffement climatique. L’eau potable y est rare en raison de la pollution due aux élevages de porcs. Elle doit donc être importée et récupérée à partir d’un système de recollection des eaux de pluies installé dans chaque maison. Aussi, la terre y est très peu fertile à cause de l'élévation du niveau de la mer, et les racines supportent très mal les infiltrations d’eau salée dans les terres. En à peine dix ans, les îles ont perdu trois mètres de front de mer.