D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Déjà avant la crise sanitaire, la France était connue pour son caractère très dispendieux. Les dépenses publiques et sociales, l'Hexagone aime ça. Pour autant, la situation - et le classement - pourraient être drastiquement transformés après l'émergence du coronavirus CoVid-19. Force est de constater, rappelle Business Insider sur la base d'un récent rapport de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques qui regroupe plusieurs des pays parmi les plus développés, que partout dans le monde, la maladie oblige les gouvernements à revoir leur copie.
Dans l'OCDE, la moyenne des dépenses publiques s'établit aux alentours de 20%. Elles intègrent notamment toute forme de politique de redistribution, mais comptent également le règlement des pensions de retraites, des pensions de réversion - lesquelles représentent à elles 13,6% du PIB français, poursuit le site d'information - ainsi que toutes les dépenses liées à la santé.
Dans bien des domaines, la France excède les moyennes. A titre d'exemple, les pensions représentent 2,8% du PIB chilien et 2,6% de celui de l'Islande. En revanche, nos voisins Italiens y accordent statistiquement plus d'argent (15,6%), de même que nos amis Grecs (15,5%).
Est-ce en France que l'on dépense le plus ?
D'une façon globale, l'essentiel des nations de l'OCDE tendent à réduire le montant de leurs dépenses publiques depuis une bonne dizaine d'années. Pourtant, pointe le pure-player, le vieillissement global de la population est venu leur compliquer considérablement la tâche.
Dans un avenir proche, d'ailleurs, les dépenses sociales représenteront mécaniquement une part plus importante du PIB, celui-ci étant amené à se contracter considérablement en 2020.