Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Vendredi 30 mai, le président de la République était en déplacement à Rodez. C'est à cette occasion que le syndicat agricole de la Confédération paysanne a symboliquement mis "en garde à vue" Philippe Vinçon, conseiller agriculture de François Hollande.
C'est sur son compte Twitter que la Confédération a fait cette annonce : "Le conseiller agricole de F Hollande symboliquement placé en garde à vue par la Conf' à Rodez". Le syndicat a ensuite posté une photo : "Le conseiller agricole entendu pendant sa GAV par le trésorier de la Conf et le porte-parole Aveyron".
Le site de France Info a précisé que la porte était fermée à clef pendant plusieurs heures. Le syndicat demandait la levée de la garde à vue de cinq militants après des dégradations sur le chantier de la ferme dite des "Mille vaches" dans la Somme.
"C'est une garde de vue mutuelle"Christian Roqueirol, membre de la Confédération paysanne a annoncé à l'AFP : "Nous avons décidé de rendre sa liberté à Philippe Vinçon car le tribunal d'Amiens est en train de libérer nos camarades". De son côté, un représentant du syndicat a expliqué à Centre Presse : "Tant qu'ils ne seront pas libérés, nous resterons ici [...] C'est un nouveau genre de rapport. C'est une garde de vue mutuelle".
Quant à L'Elysée, les services du président ont cherché à diminuer l'importance de l'évènement : "Les discussions se prolongent, mais c'est calme. On l'a eu au téléphone, tout va bien, ça devrait se régler dans les prochaines minutes".