Le JN.1, ce variant du Covid-19, responsable de l'augmentation des cas, doit-il inquiéter à l'approche de fêtes de Noël ?
À moins de deux semaines de Noël, Santé Publique France met en garde : plusieurs indicateurs laissent à penser à une reprise épidémique. Notamment à cause du variant JN1, qui pourrait bien perturber les fêtes.

C'est reparti pour un tour ? Les fêtes de Noël approchent et comme on le sait elles sont souvent synonymes de rassemblements familiaux. Ce qui signifie également un risque plus important de contagions aux virus, et parmi eux : le fameux Covid. " On n'a pas autant d'indicateurs qu'à d'autres périodes mais des faisceaux d'indications convergent : la circulation du virus est très intense", a déclaré à l 'AFP Étienne Simon-Lorière, responsable du Centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires à l'Institut Pasteur.

Lors des années précédentes, la période de fin d'année a été perturbée par l'épidémie du Covid-19, notamment avec la proximité des personnes à risque. Bien que la situation semble bien meilleure,  le sous-variant du virus JN.1  pourrait perturber les festivités, indique BFMTV.

Augmentation du sous-variant

En effet, le JN.1, est apparu outre-atlantique. Il est issu d'un sous-lignage BA.2.86, descend d'Omicron, et est bien connu depuis l'été 2020. Il a été identifié au Luxembourg à la fin de l'été et a depuis été détecté dans dix autres pays, France comprise, rapporte Sud-Ouest.

Si ce dernier inquiète les spécialistes, c'est qu'il pourrait être responsable d'une recrudescence épidémique, toutefois encore qualifiée de légère, par la chaîne d'information.

"Ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui sont de ce lignage-là", a expliqué Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon. Même s'il "ne présente pas de caractéristiques particulières" par rapport aux autres virus Omicron, il rest e "très probablement responsable de l'augmentation des cas", a ajouté le professeur.

Vidéo du jour

Pour autant, "on n'attend pas une grande vague, il n'y a pas de panique", rapporte le docteur Jean-Pierre Thierry, consultant santé de  BFMTV. Mais ce dernier précise que les personnes les plus fragiles restent très exposées et pourraient donc justifier une hausse des hospitalisations et des décès.

Vaccination et gestes barrières primordiaux

A première vue, moins importante qu'elle n'y paraît, cette phase épidémique reste inquiétante. La vaccination ainsi que l'importance des gestes de barrières restent primordiale selon les médecins et les autorités.

Pour "passer de bonnes fêtes",  le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a récemment appélé à la prévention de "tous". "On a les outils pour permettre que les hostos ne soient pas débordés cet hiver", a ajouté Aurélien Rousseau devant la presse.

Rappel : le virus se transmet par petites gouttelettes de salive qui peuvent rester en suspension dans l'air pendant des heures. Donc l'un des principaux conseils : aérer les pièces et espaces fermés, d'autant plus lors des fêtes de fin d'année, malgré le froid de l'hiver...

Voici, ci-après, dans notre diaporama, les départements où l'incidence du virus est au dessus de 30 :

Vendée

1/33
Vendée

Ce département présente une incidence de 34,16 pour 100 000 habitants. 

Réunion

2/33
Réunion

Ce département présente une incidence de 32,98 pour 100 000 habitants. 

Aude

3/33
Aude

Ce département présente une incidence de 35,11 pour 100 000 habitants. 

Tarn

4/33
Tarn

Ce département présente une incidence de 31,41 pour 100 000 habitants. 

Haute-garonne

5/33
Haute-garonne

Ce département présente une incidence de 33,81 pour 100 000 habitants. 

Lot

6/33
Lot

Ce département présente une incidence de 33,33 pour 100 000 habitants. 

Ariège

7/33
Ariège

Ce département présente une incidence de 30,80 pour 100 000 habitants. 

Corrèze

8/33
Corrèze

Ce département présente une incidence de 32,82 pour 100 000 habitants. 

Moselle

9/33
Moselle

Ce département présente une incidence de 32,40 pour 100 000 habitants. 

Bas-Rhin

10/33
Bas-Rhin

Ce département présente une incidence de 38,3 pour 100 000 habitants. 

Haut-Rhin

11/33
Haut-Rhin

Ce département présente une incidence de 38,65 pour 100 000 habitants. 

Cantal

12/33
Cantal

Ce département présente une incidence de 40,5 pour 100 000 habitants. 

Lozère

13/33
Lozère

Ce département présente une incidence de 32,56 pour 100 000 habitants. 

Ardèche

14/33
Ardèche

Ce département présente une incidence de 31,17 pour 100 000 habitants. 

Puy-de-Dôme

15/33
Puy-de-Dôme

Ce département présente une incidence de 31,65 pour 100 000 habitants. 

Loire

16/33
Loire

Ce département présente une incidence de 35,82 pour 100 000 habitants. 

Haute-Loire

17/33
Haute-Loire

Ce département présente une incidence de 32,32 pour 100 000 habitants. 

Rhône

18/33
Rhône

Ce département présente une incidence de 32,15 pour 100 000 habitants. 

Ain

19/33
Ain

Ce département présente une incidence de 34,84 pour 100 000 habitants. 

Haute-Savoie

20/33
Haute-Savoie

Ce département présente une incidence de 31,30 pour 100 000 habitants. 

Savoie

21/33
Savoie

Ce département présente une incidence de 38,78 pour 100 000 habitants. 

Vaucluse

22/33
Vaucluse

Ce département présente une incidence de 31,21 pour 100 000 habitants. 

Alpes-de-Haute-Provence

23/33
Alpes-de-Haute-Provence

Ce département présente une incidence de 30,85 pour 100 000 habitants. 

Somme

24/33
Somme

Ce département présente une incidence de 35,7 pour 100 000 habitants. 

Alpes-Maritimes

25/33
Alpes-Maritimes

Ce département présente une incidence de 35,44 pour 100 000 habitants. 

Var

26/33
Var

Ce département présente une incidence de 31,33 pour 100 000 habitants. 

Côte-d'Or

27/33
Côte-d'Or

Ce département présente une incidence de 32,14 pour 100 000 habitants. 

Haute-Marne

28/33
Haute-Marne

Ce département présente une incidence de 33,43 pour 100 000 habitants. 

Meuse

29/33
Meuse

Ce département présente une incidence de 39,6 pour 100 000 habitants. 

Meurthe-et-Moselle

30/33
Meurthe-et-Moselle

Ce département présente une incidence de 36,1 pour 100 000 habitants. 

Jura

31/33
Jura

Ce département présente une incidence de 35 pour 100 000 habitants. 

Creuse

32/33
Creuse

Ce département présente une incidence de 32,5 pour 100 000 habitants. 

Vosges

33/33
Vosges

Ce département présente une incidence de 37,1 pour 100 000 habitants. 

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