Affaire Daval : nouvelle preuve accablante contre Jonathann DavalAFP
Un nouvel élément pourrait impliquer Jonathann Daval dans la carbonisation de son épouse. Une accusation qu'il a toujours nié...

Affaire Daval : une bombe aérosol intrigue

Il y a près d’un an, le corps d’Alexia Daval était retrouvé sous des branchages et partiellement brûlé dans le bois de Velet (Haute-Saône). Si Jonathann Daval, époux mis en examen pour meurtre, a souvent changé de version, il a toujours nié avoir mis le feu à la dépouille.

Pourtant, selon les informations du Parisien, une nouvelle découverte pourrait impliquer l’informaticien de 35 ans dans la carbonisation du cadavre de sa femme. Retrouvée lors de la perquisition à son domicile, "une bombe aérosol entamée et sans bouchon" intrigue le juge d’instruction.

Ce nouvel élément a la particularité de "s’emboît[er] parfaitement" avec un capuchon récupéré par les enquêteurs à proximité du corps calciné, rapporte le quotidien. "Le bouchon peut parfaitement correspondre à celui de la bombe", indique le rapport d’expertise dont Le Parisien se fait l’écho.

A lire aussi : Affaire Daval : l'ADN fait des révélations, la mère du suspect parle

Affaire Daval : une nouvelle hypothèse "possible"

Jonathann Daval aurait-il utilisé cette bombe de mousse de polyuréthane expansive pour initier le départ de feu ? L’expert juge cette hypothèse "possible" mais précise que "la thèse d'une mise à feu à l'aide de polyuréthane n'est pas vérifiable techniquement". En effet, si ce produit est bien inflammable, il n’est pas détectable par les procédés d’analyses disponibles dès lors qu’il a totalement brûlé, explique Le Parisien.

Cependant, le corps de la jeune banquière de 29 ans a été calciné à 30% sur sa face antérieure avec des zones de forte calcination au niveau de la jambe gauche, du bassin et autour du cou. Ces éléments indiquent, pour l’expert, que "le feu a été initié en plusieurs endroits distincts".

Après avoir mené des expérimentations, l’ingénieur chargé des constatations estime que la quantité de polyuréthane manquante dans la bombe retrouvée au domicile de Jonathann Daval "permet de couvrir les zones de brûlures décrites par les médecins légistes", relaie le journal.

Après les récentes expertises ADN, ce rapport vient à son tour remettre en cause la dernière version avancée par Jonathann Daval dans laquelle il accuse son beau-frère, Grégory Gay, du meurtre d'Alexia et évoque "un pacte secret" passé par la famille pour dissimuler les faits.