Sexe : Les sept pires mythes sur votre vie intime
En 2023, tout ce qui touche à l’intimité est encore tabou pour beaucoup. Des idées reçues se répandent alors facilement dans l’imaginaire collectif. Ces mythes, s’ils ne sont pas remis en question, sont pris pour des réalités. Voici les sept clichés à évacuer de sa chambre à coucher pour une vie intime épanouie.

La sexualité est encore taboue pour beaucoup. La difficulté d’aborder le sujet favorise l’essor de préjugés absurdes. Les idées reçues peuvent empêcher de bâtir une vie sexuelle épanouie. En faisant la promotion de comportements soi-disant "normaux", elles peuvent créer des complexes et des attentes impossibles.

Le nombre impressionnant d’idées fausses sur le sexe doit beaucoup au programme d’éducation sexuelle limité des écoles françaises. En mars 2023, trois associations ont porté plainte contre l’État pour le contraindre à rattraper son retard en la matière. Sidaction, SOS Homophobie et le Planning Familial ont en effet démontré que les adolescents sont très mal informés sur le sujet.

Mythes sur la sexualité : des conséquences dramatiques

Depuis 2001, tous les élèves doivent suivre au moins trois séances par an d’éducation à la sexualité. Pourtant, ces quotas ne sont pas remplis. Selon SOS Homophobie, 15 % seulement des élèves ont bénéficié du nombre de séances prévues.

Cette absence d’éducation sexuelle a des conséquences négatives visibles. En 2022, une femme sur cinq entre 18 et 24 a déjà été agressée sexuellement ou victime d’un viol. Ce que l’on peut relier au fait que 33 % des jeunes de cette tranche d’âge pensent qu’une femme peut prendre du plaisir quand elle est violée.

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Rétablir la vérité sur les mythes liés à la sexualité est la garantie d’une vie sexuelle plus épanouie et plus respectueuse de l’autre. Il n’existe pas une seule “bonne” façon de faire l’amour. Chacun est maitre de son plaisir tant que le consentement est absolu et en conscience. Découvrez dans notre diaporama ci-dessous les sept pires mythes sur votre vie intime à chasser de votre chambre à coucher.

1. Un rapport sexuel ne repose que sur la pénétration

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1. Un rapport sexuel ne repose que sur la pénétration

Il ne faut pas limiter un rapport sexuel à la pénétration. De nombreuses autres pratiques garantissent un rapport sexuel réussi : cunnilingus, fellations, anulingus… Si la pénétration apparait dans l’imaginaire de certains comme la destination finale après les "préliminaires", il n’en est rien.

2. Utiliser du lubrifiant est inutile

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2. Utiliser du lubrifiant est inutile

N’importe qui peut manquer de lubrification naturelle : à cause du stress, de la ménopause ou d’un manque d’hydratation. Lors d’un rapport, la lubrification peut également diminuer au cours du temps. Pour garantir un rapport réussi et confortable, le lubrifiant est un essentiel à toujours avoir.

3. Les femmes sont ou vaginales ou clitoridiennes

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3. Les femmes sont ou vaginales ou clitoridiennes

Le mythe des orgasmes clitoridiens et vaginaux a été popularisé par Sigmund Freud, le psychanalyste les différenciant à tort. Ces deux "types" d’orgasmes dépendent entièrement du clitoris : que ce soit par la stimulation directe externe du clitoris ou interne via le point G. Pour des rapports sexuels réussis, il faut être à l’écoute de l’autre et de ses envies.  

4. Il faut faire l’amour plusieurs fois par semaines

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4. Il faut faire l’amour plusieurs fois par semaines

De nombreuses personnes pensent que pour avoir une vie sexuelle épanouie, il faut faire l’amour au moins 2 ou 3 fois par semaine. Il n’existe en réalité par de rythme "normal" pour les rapports sexuels. Chaque couple a le rythme qui lui convient. Loin de l’idée reçue, d’après une étude réalisée en 2018, les Français en couple feraient l’amour en moyenne 5 fois par mois, rappelle Hélyette Arnault journaliste chez Au féminin.

5. Ne faire qu’une position est synonyme d’ennui

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5. Ne faire qu’une position est synonyme d’ennui

En sexualité, le plus important est de pratiquer ce que l’on aime, qu’il s’agisse du missionnaire ou de la cuillère retournée. Changer de positions plusieurs fois par rapport en multipliant les acrobaties n’est pas l’assurance d’un rapport réussi.

6. Tout est une question de taille

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6. Tout est une question de taille

Le vagin fait environ 10 centimètres de profondeur et sa zone la plus érogène est située proche de son entrée. La taille du pénis n’est donc pas un facteur déterminant dans un rapport sexuel réussi. Selon Au féminin, en France, la moyenne pour un pénis est de 13 centimètres en érection et la longueur moyenne d’un doigt est de 9 cm. De quoi se faire et faire plaisir.

7. Pour que ce soit bon, il faut que ce soit long

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7. Pour que ce soit bon, il faut que ce soit long

Un bon rapport sexuel ne dure pas forcément très longtemps. Ce n'est pas parce que le rapport est plus long qu’il sera plus agréable. En France, selon les sondages la durée idéale d’un rapport serait comprise entre 7 et 13 minutes, explique Hélyette Arnault journaliste chez Au féminin. De la même manière, la force employée lors de la pénétration n’est pas synonyme de plaisir. L’essentiel est d’aller à son rythme et de communiquer avec son ou sa partenaire.

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