Le site Rappel Conso a émis des alertes concernant plusieurs lots de calendriers de l’avent commercialisés par Lidl dans toute la France. Et la raison est plutôt étonnante.
Depuis sa présentation par la Première ministre, Elisabeth Borne, au début du mois de janvier, la réforme des retraites envenime les débats et crée de nombreux remous. Entre gouvernement, syndicats et opposition, le torchon brûle autour d’un texte jugé injuste, riche en mauvaises surprises et à l’utilité contestée. Alors que l’étude du projet de loi se poursuit à l’Assemblée nationale et que le Sénat va bientôt en prendre connaissance, la durée de cotisation continue à poser problème. Quels Français vont devoir cotiser 44 ans au lieu de 43 ?
Réforme des retraites : le cas des carrières longues
Avec le recul de l’âge de départ à la retraite et l’augmentation de la durée de cotisation, l’exécutif a profondément bouleversé les attentes des Français en les plongeant dans un important désarroi. Tandis que la qualité de vie des retraités se dégrade progressivement, la crainte de sombrer dans la précarité et de devoir travailler jusqu’à l’épuisement inquiète profondément les salariés. Malgré des négociations annoncées par le gouvernement, les promesses restent encore trop timides et ne viennent pas rassurer les Français sur leur avenir.
Dans le cas des Français ayant commencé à travailler tôt, l’exécutif paraît hésiter et tenter des modifications de la dernière chance pour obtenir quelques votes supplémentaires à l’Assemblée nationale. Après avoir longuement tergiversé sur la question, Elisabeth Borne a ainsi annoncé un élargissement du dispositif “carrières longues” pour y intégrer les travailleurs entrés dans la vie active entre 20 et 21 ans. Pourtant, en dépit de ces changements, les salariés qui ont démarré leur travail à 16 et 18 ans devront toujours cotiser 44 annuités afin de bénéficier d’une retraite anticipée.
Réforme des retraites : une modification prévue par l’exécutif ?
À l’origine du projet de réforme des retraites, l’âge légal prévu pour les salariés ayant démarré entre 20 et 21 le travail était identique à celui de tous les autres futurs retraités. Il devait reculer d’un an, à 64 ans, et connaître la même augmentation de la durée de cotisation, à 44 ans. Finalement, il est désormais envisagé que les carrières longues puissent partir à l’âge de 63 ans.
Initialement, les salariés ayant démarré leur carrière entre 16 et 18 ans étaient eux aussi perdants face à ces mesures. Dans la première version pensée par le gouvernement, ils devaient également cotiser 44 ans, avant de voir l’exécutif revenir sur cette décision. Comme le rapporte Le Parisien, Elisabeth Borne a annoncé que la durée de cotisation fixée à 43 ans sera également valable “pour les personnes qui ont commencé à travailler à 17 ans et dont l’âge de départ anticipé est fixé à 60 ans”.
Réforme des retraites : des inconnues pour les jeunes travailleurs
Malgré tous ces efforts, il reste toujours une inconnue pour les personnes entrées dans la vie professionnelle à l’âge de 16 ans et 18 ans. En effet, un travailleur ayant commencé son activité à 16 ans devra travailler 44 ans pour atteindre l’âge légal de retraite anticipé auquel il peut prétendre alors que, paradoxalement, un salarié ayant démarré à 17 ans n’aura que 43 ans à cotiser.
Pour tenter de mettre fin aux débats, le gouvernement a choisi d’évoquer “des effets de génération” selon les mots d’Olivier Dussopt, le ministre du Travail, repris par Le Parisien. Dans le système prévu par le gouvernement, c’est l’âge légal anticipé qui prime entre âge de départ et durée de cotisation. Pour l’heure, les nuances restent subtiles pour des salariés majoritairement inquiets sur les conséquences de cette réforme des retraites.