"Utérus à pattes", "petits seins" : les dessous pas très reluisants de la politique
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"Utérus à pattes"
Dans son livre, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal, ancienne candidate à la présidence, balance sur les propos misogynes et sexistes qui lui ont été adressés. Pendant la campagne présidentielle de 2007, elle se souvient notamment d’"une réunion de dirigeants autour du patron du PS [François Hollande]. Ils parlaient des conseillères femmes qui m'entouraient, en les désignant par ces termes odieux : 'Où sont les utérus à pattes ?'".
Sucer
Anne Hidalgo, maire de Paris, a raconté à Marie Claire : "Le maire de l’époque de Plessis-Robinson, monsieur Pemezec, dit une phrase absolument abominable, à la volée, entendue par tous ceux qui étaient là. Je ne sais pas si j’ose la répéter tellement elle était vulgaire… ''Qu’est-ce qu’ils ont tous à se précipiter vers Hidalgo ? Ils veulent aussi aller se faire sucer ?""
"Les petits seins"
Ségolène Royal, ancienne ministre, révèle aussi dans Ce que je peux enfin vous dire, comment, en 2016, ministre de l'Environnement, elle a sanctionné "un cadre supérieur qui, entrant en réunion, s'adressait aux femmes en ces termes : 'Les gros seins à droite, les petits seins à gauche'".
"Avec qui vous avez couché ?"
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a raconté à Marie Claire "cette magnifique question de Laurent Ruquier dans On n’est pas couché" : "Mais vous madame Pécresse, avec qui vous avez couché pour en arriver là ?"
"Vache folle"
Ségolène Royal raconte dans son livre Ce que je peux enfin vous dire, les dessous de la commission d'enquête sur les farines animales qui s’est déroulée en 2000 et où elle était chargée de rédiger un rapport. Le président de la commission, "député du Nord, bardé de références", l’avait présente ainsi : "Nous nous réjouissons de la participation d'une vache folle au bureau de la commission d'enquête sur les farines animales."
"Boucles d’oreilles"
Laurence Rossignol, sénatrice, a raconté au micro de Marie Claire : "Je me souviens d’un grand dirigeant du parti socialiste qui maintenant n’est plus de ce monde qui ne me parlait que pour me faire des compliments sur ma tenue vestimentaire. Un jour j’en ai eu assez, j’avais une belle paire de boucles d’oreilles. Je les ai enlevées, je lui ai posé sur son bureau et je lui ai dit : je crois que tu as une télé ce soir ? Tiens je te les prête".
Madame personne
Brune Poirson, secrétaire d'Etatà l'Ecologie, a raconté ce moment à Marie Claire : "Tout le monde s’adresse au ministre en disant : Bonjour monsieur le ministre et à moi en disant tout simplement : Bonjour."
