
L’aspartame est de nouveau sous les projecteurs. Soupçonné d'être cancérigène, il alimente un vif débat. Si une interdiction venait à être décidée, les répercussions seraient majeures : de nombreux...
Elle a quitté son secrétariat d’Etat. Marlène Schiappa, connu pour son engagement politique en faveur de l’égalité femmes-hommes pour Emmanuel Macron ne travaillera à priori plus sur la question. Du moins, pas en tant que membre du gouvernement et pas jusqu’à la prochaine élection. A l’image de celui d’un Frank Riester, passé de la Culture au commerce extérieur, le portefeuille de la marcheuse de 37 ans a évolué. Cependant, contrairement au président du parti Agir, cette dernière n’a pas été désavouée, au contraire. Elle a même bénéficié d’une promotion.
Dorénavant, Marlène Schiappa travaillera pour le ministère de l’Intérieur, en tant que ministre déléguée, chargée de la citoyenneté. Ce qui signifie qu’elle a donc été placée sous l’autorité directe de… Gérald Darmanin. Ce qui n’est pas sans choquer tout ou partie de l’internet français.
Si les internautes s’insurgent de cet aspect du nouveau gouvernement, c’est précisément parce que Marlène Schiappa a taché d’incarner, des années durant, le volet féministe - lequel fut contesté par les premières intéressées, il faut le reconnaître - de La République en Marche. Or, Gérald Darmanin est actuellement fragilisé par une accusation de viol, rappelle Voici, ainsi que de harcèlement sexuel et d’abus de confiance. Pire ! En juin dernier, la justice a ordonné "la reprise des investigations". "Gérald Darmanin à l’Intérieur, accusé de viol, est donc associé à Marlène Schiappa, ancienne déléguée à l’égalité hommes-femmes. Wow", assène un cybernaute dont Voici a identifié le tweet.
Concrètement, que devra faire Marlène Schiappa ? Elle travaillera, explique son entourage à BFMTV, sur les sujets de citoyenneté et de laïcité. Elle avait d’ailleurs publié un ouvrage sur la question en 2018.
"On dit souvent, la laïcité de Manuel Valls, la laïcité de telle ou telle personnalité ou de tel ou tel intellectuel", commençait la nouvelle ministre sur le plateau de LCP, en 2017. A l’époque, déjà, elle souhaitait redéfinir ce que pouvait être ce concept si cher à la société française.
"Je pense que c’est important pour nous de sortir de l’affrontement", soulignait-elle, non sans poursuivre : "De se dire voilà la ligne qui est celle de la laïcité, point. Pas la laïcité ouverte, pas la laïcité bienveillante, pas la laïcité stricte, pas la laïcité offensive".
A l’évidence, la contradiction n’a pas échappé au président de la République… Puisque c’est l’une des raisons qui aurait poussé l’Elysée vers ce choix, explique Gala. Marlène Schiappa devrait jouer, souligne le tabloïd, le rôle d’un "oeil de Moscou".
"Il y Marlène Schiappa qui arrive à Beauvau et c’est clairement expliqué, en tout cas à l’Elysée, comme une façon aussi d’avoir un peu Gérald Darmanin à l’oeil. Parce que, on sait que Marlène Schiappa, elle aime bien beaucoup parler, elle raconte beaucoup et tout… Et donc ça sera un peu ‘l’oeil de Moscou’", assène Olivier Beaumont sur LCI.